« Nous avons commencé à intégrer l’électrique en 2013 avec un premier pool de 10 Zoé », relate Christian Gardin, directeur logistique, garage et festivités.
Les premiers véhicules électriques ont rejoint les pools où ils peuvent charger la nuit. « C’est un gain de temps pour les agents du garage municipal en charge du parc et plus spécifiquement des pools : ils n’ont plus à vérifier le niveau de carburant et à se rendre à la pompe. Pour favoriser l’acceptation d’une mise en pool, nous avions en effet décidé d’offrir un service complet avec nettoyage et approvisionnement en carburant pour les véhicules thermiques », explique-t-il. Actuellement,...
« Nous avons commencé à intégrer l’électrique en 2013 avec un premier pool de 10 Zoé », relate Christian Gardin, directeur logistique, garage et festivités.
Les premiers véhicules électriques ont rejoint les pools où ils peuvent charger la nuit. « C’est un gain de temps pour les agents du garage municipal en charge du parc et plus spécifiquement des pools : ils n’ont plus à vérifier le niveau de carburant et à se rendre à la pompe. Pour favoriser l’acceptation d’une mise en pool, nous avions en effet décidé d’offrir un service complet avec nettoyage et approvisionnement en carburant pour les véhicules thermiques », explique-t-il. Actuellement, 55 véhicules sont en pool.
« Notre volonté est d’acheter le plus possible de modèles électriques en fonction des autonomies et des usages. Avant de proposer un véhicule, le plus important est d’étudier les missions des agents et les chargements transportés car la batterie limite la charge utile. » Parmi les freins, Christian Gardin cite les investissements pour les infrastructures de recharge, « notamment pour changer toute une installation quand elle ne peut supporter plusieurs bornes, et le prix de location des batteries, de l’ordre de 80 euros par mois. Mais Renault offre désormais la possibilité de les acheter et cela devrait revenir un peu moins cher. »
La loi de roulage, souvent de l’ordre de 7 000 km par an, reste, selon ce responsable, « insuffisante pour rentabiliser le véhicule électrique qui devrait plutôt rouler au moins 13 000 à 14 000 km par an. C’est un peu plus favorable au sein des pools avec des véhicules plus utilisés. D’ailleurs, quand un agent a testé l’électrique, il y revient. Ils apprécient la conduite plus apaisée et plus facile, l’absence de bruit et de vitesses à passer. Pour le conducteur du Kangoo Z.E. chargé du courrier, c’est un vrai plus. Auparavant, il passait 300 à 400 fois par jour les vitesses, ce qui entraîne un risque supplémentaire de troubles musculo-squelettiques. »
Autre problème : le remplacement des PL et des fourgons qui devront prochainement disposer d’une vignette Crit’air inférieure ou égale à 2 pour rouler dans Lyon dont 80 % du périmètre deviendra une zone à faibles émissions. « 100 % de nos VP et 80 % de nos VUL sont dans les clous mais nous allons devoir changer deux tiers des VU et des PL. Mais avec une offre restreinte, le remplacement des VU en électrique est très onéreux, de l’ordre de 90 000 euros l’unité. Pour les PL, l’offre est inexistante et nous comptons acheter des camions aux normes Euro 6. Investir dans ces PL va fortement entamer notre budget et donc freiner les investissements dans l’électrique », conclut Christian Gardin.