À la tête d’une flotte de 74 véhicules légers de service, dont 40 VUL et 30 VP, Eddy Bailly poursuit une démarche de rationalisation au sein de la ville de Malakoff. « Nous ambitionnons une réduction d’environ 6 % de notre parc de VL, soit trois véhicules supprimés en 2015 », anticipe le responsable. Un objectif qui sera très assurément atteint : si la ville prévoit de se doter de trois véhicules supplémentaires pour ses différents services, sept unités devraient sortir du parc parallèlement.
« Outre la suppression de certaines missions qui conduit logiquement à un recul du volume du parc, nous essayons toujours d’analyser les pistes d’optimisation...
À la tête d’une flotte de 74 véhicules légers de service, dont 40 VUL et 30 VP, Eddy Bailly poursuit une démarche de rationalisation au sein de la ville de Malakoff. « Nous ambitionnons une réduction d’environ 6 % de notre parc de VL, soit trois véhicules supprimés en 2015 », anticipe le responsable. Un objectif qui sera très assurément atteint : si la ville prévoit de se doter de trois véhicules supplémentaires pour ses différents services, sept unités devraient sortir du parc parallèlement.
« Outre la suppression de certaines missions qui conduit logiquement à un recul du volume du parc, nous essayons toujours d’analyser les pistes d’optimisation », poursuit Eddy Bailly. Ce qui se traduit par le recours à deux pools : le premier, installé dans les années 90 dans le garage municipal, compte quatre véhicules mutualisés, dont un à bicarburation GNV-essence acheté en 2010. Le second pool a été établi en 2013 dans les locaux de la mairie. Une démarche que la ville entend poursuivre en 2015, mais aussi les années suivantes.
L’auto-partage, cadre idéal pour l’électrique
Pour Malakoff, mutualiser et introduire des motorisations alternatives demeurent deux pistes indissociables. Les futures mises en pool représentent donc autant d’occasions de verdir la flotte, « la seconde priorité la plus importante pour 2015 », souligne Eddy Bailly. Une volonté qui s’est concrétisée de longue date, avec des 106 électriques qui ont rejoint le parc dès 1996. Et au fil des années, le verdissement s’est poursuivi et intensifié avec l’entrée de modèles GNV en 2010.
À l’heure actuelle, la flotte de 30 VP compte 18 diesels, sept véhicules électriques et cinq modèles bicarburation GNV-essence. Une diversité qui se retrouve pour les VUL avec 38 modèles diesel, mais aussi cinq fourgonnettes électriques et une version GNV. Avec des missions adaptées aux capacités : tandis que les véhicules électriques sont employés pour les soins ou la livraison de repas à domicile dans le périmètre de la ville, les véhicules GNV servent pour les déplacements des agents et le transport de matériel.
Ces véhicules à énergies alternatives en pool constituent aujourd’hui 25 % du parc total et donnent entière satisfaction à Eddy Bailly, tant du point de vue technique qu’économique. De fait, le responsable met presque à iso-coûts les modèles GNV, électriques et thermiques, notamment du fait du carburant bon marché, soit 0,82 euro le kilo de GNV et un plein d’électrique à moins de 2 euros. S’ajoute à cela la mutualisation qui accélère la rentabilisation des modèles, avec un nombre plus élevé de kilomètres parcourus. « Alors que le bilan de ces véhicules verts est positif, nous souhaitons, d’ici cinq à dix ans, que leur part globale dans la flotte atteigne 40 à 50 % », conclut Eddy Bailly.