C’est le constat fait par Yoann Taitz. Pour ce directeur des opérations d’Autovista, les différents changements règlementaires et fiscaux, dont le WLTP, se mêlent à des évolutions et contraintes surtout liées à l’environnement.
« Dans un premier temps, avec des stocks importants de véhicules récents, nous étions assez pessimistes. La crise du covid n’a fait que renforcer cet état de fait. Mais ensuite sont venues les mesures de soutien à la filière automobile. En particulier, les primes à la conversion pour les VN et les VO ont permis d’avoir un bon mois de juin, sans effondrement des valeurs résiduelles et avec une épuration des stocks. Mais...
C’est le constat fait par Yoann Taitz. Pour ce directeur des opérations d’Autovista, les différents changements règlementaires et fiscaux, dont le WLTP, se mêlent à des évolutions et contraintes surtout liées à l’environnement.
« Dans un premier temps, avec des stocks importants de véhicules récents, nous étions assez pessimistes. La crise du covid n’a fait que renforcer cet état de fait. Mais ensuite sont venues les mesures de soutien à la filière automobile. En particulier, les primes à la conversion pour les VN et les VO ont permis d’avoir un bon mois de juin, sans effondrement des valeurs résiduelles et avec une épuration des stocks. Mais il est difficile de se projeter et de dire dans quelle mesure cela va durer », détaille-t-il.
Même incertitude pour Éric Sengers, directeur de Blanc Transport Véhicule, pour qui il est difficile de donner une prévision fiable : « Tout s’entrechoque, la transition énergétique, les réseaux VN qui se rabattent sur le VO, la vague verte dans les grandes villes. Tout cela génère beaucoup de changements et le marché automobile a décru d’un seul coup. »
Il est aussi possible de voir une forme de découplage entre les marché VN et VO en termes de motorisations, selon Yoann Taitz. Pour ce dernier, les acheteurs de VN sont sensibles au discours des pouvoirs publics, tandis que les acheteurs de VO, plus pragmatiques, font encore beaucoup confiance au diesel. Le vrai risque selon lui reste lié à l’environnement économique de l’industrie automobile. En tout état de cause, un relatif pessimisme pour les mois et les années à venir est perceptible chez les acteurs de l’occasion.