Mariam Khattab est directrice générale de Mozaïk RH, un cabinet de recrutement et de conseil.
« Il faut désormais se fier aux compétences comportementales pour repérer les meilleurs éléments. En effet, les employeurs ont aujourd’hui conscience que les compétences techniques évoluent tellement vite qu’elles seront, pour la plupart, obsolètes dans les huit prochaines années. Ainsi trois compétences sont particulièrement attendues.
En premier lieu, la capacité d’adaptation. Dans un monde en changement technologique important et très rapide, cette “soft skill“ demeure prépondérante. Il faut s’adapter vite et bien. Pour ce faire, le subordonné,...
Mariam Khattab est directrice générale de Mozaïk RH, un cabinet de recrutement et de conseil.
« Il faut désormais se fier aux compétences comportementales pour repérer les meilleurs éléments. En effet, les employeurs ont aujourd’hui conscience que les compétences techniques évoluent tellement vite qu’elles seront, pour la plupart, obsolètes dans les huit prochaines années. Ainsi trois compétences sont particulièrement attendues.
En premier lieu, la capacité d’adaptation. Dans un monde en changement technologique important et très rapide, cette “soft skill“ demeure prépondérante. Il faut s’adapter vite et bien. Pour ce faire, le subordonné, en entretien d’évaluation, doit démontrer qu’il possède cette compétence. On pourra par exemple évoquer une expérience passée, comme un fournisseur qui vous “plante“ au dernier moment, et indiquer comment on a réagi pour livrer à l’heure un service ou un produit.
La seconde compétence comportementale essentielle reste la capacité à communiquer. La communication et les réseaux sociaux transforment profondément les organisations. Il s’agit alors, en entretien, de se promouvoir par son aisance, sa capacité à communiquer lors de la réalisation d’un projet, d’une intervention devant des tiers, en mettant en avant son travail et celui de son service.
La troisième grande compétence comportementale est de pouvoir travailler en équipe. Les structures hiérarchiques sont de moins en moins pyramidales et de plus en plus horizontales. Il faut donc convaincre, créer sans nécessairement de lien hiérarchique fort. Il faut alors montrer à son supérieur une expérience tirée de l’année passée où l’on a pu animer des réunions avec des membres d’autres services : communication, RH, direction financière, en interagissant et en convainquant. »