Il y a plus de vingt ans, la principale technique impliquait de la peinture : avec des pochoirs de lettrage ou de logo, la découpe était assistée par ordinateur et peignait logo et slogan directement sur la carrosserie. Au fil des années, cette pratique est devenue désuète, principalement à cause de deux inconvénients : un temps d’immobilisation du véhicule important et surtout une revente plus complexe. L’entreprise n’a pas d’autre choix que de refaire partiellement ou totalement une peinture ou bien, à défaut, de revendre le véhicule tel quel, ce qui entraîne automatiquement une baisse de sa valeur résiduelle.
Très rapidement, cette technique...
Il y a plus de vingt ans, la principale technique impliquait de la peinture : avec des pochoirs de lettrage ou de logo, la découpe était assistée par ordinateur et peignait logo et slogan directement sur la carrosserie. Au fil des années, cette pratique est devenue désuète, principalement à cause de deux inconvénients : un temps d’immobilisation du véhicule important et surtout une revente plus complexe. L’entreprise n’a pas d’autre choix que de refaire partiellement ou totalement une peinture ou bien, à défaut, de revendre le véhicule tel quel, ce qui entraîne automatiquement une baisse de sa valeur résiduelle.
Très rapidement, cette technique a changé : la première révolution est venue dans le courant des années 80 avec les tables de découpe, puis le développement du marché de l’impression numérique permettant d’imprimer le texte ou l’image, sur du papier adhésif teinté. Cette technique a d’abord été réservée à des travaux de petit format et en faible quantité. Avec l’apparition des machines d’impression numérique grand format, les possibilités se sont démultipliées : le transformateur est capable de réaliser n’importe quel motif, du plus simple au plus complexe, de n’importe quelle dimension, aussi bien à l’unité qu’en grande série. La sérigraphie est née, avec à la clé la « mass customisation » des véhicules.
Mieux encore, l’amélioration de la technique offre la possibilité de traiter des surfaces toujours plus grandes, allant jusqu’à recouvrir totalement le véhicule, une technique appelée « total covering ». « Aujourd’hui, le film vinyle, dont la durée de vie varie de quelques jours pour un usage évènementiel, à près de dix ans pour les véhicules achetés ou loués sur de la longue durée, est devenu la technique privilégiée par les transformateurs au détriment de la peinture sur carrosserie », souligne Raphaël Marot, directeur général du transformateur Sipworld. Avec un temps d’immobilisation réduit, la méthode offre une myriade de possibilités, pour une personnalisation infinie, comme l’explique Thierry Borrat : « Il est possible de jouer aussi bien sur la teinte que la texture du film adhésif. Absolument toutes les teintes sont disponibles et les textures les plus improbables sont réalisables, du brillant au mat, à l’effet cuir serpent ou croco, en passant par des textures carbone, alu ou sequin », énumère le dirigeant de Déco Ader, spécialiste de l’impression et de la pose d’adhésifs. Faites votre choix !