
Mathieu Holler vient de s’installer dans la région de Niort comme spécialiste de l’isolation. Il a contacté plusieurs établissements bancaires pour obtenir un prêt et financer son lancement. Plusieurs ont accepté son dossier, ce qui lui a permis de choisir la proposition qui lui convenait le mieux. « Mon véhicule est le plus gros poste de mon investissement, 16 000 euros sur un total de 60 000 », évoque t- il. Mathieu Holler a choisi un VUL d’occasion de 2007 avec une attache remorque et 38 000 kilomètres au compteur. Sa capacité est de 12 m2, un minimum pour son métier puisqu’il utilise du matériel qui occupe beaucoup d’espace. « Le prêt court sur cinq ans avec des mensualités qui me permettent de gérer ma trésorerie correctement », précise-t-il. Pour Mathieu Holler, l’achat d’un véhicule d’occasion n’a pas été un choix « politique ».
De plus, pour lui, il ne peut y avoir des préférences subjectives vis-à-vis d’un mode de financement ou d’un autre. Seules priment les conséquences comptables. « J’ai établi une simulation comptable avec la chambre des métiers et de l’artisanat et nous sommes parvenus à cette décision, explique-t-il. En revanche, toujours selon la simulation, le crédit-bail sera plus adapté pour l’achat de mon deuxième véhicule. »
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