Plus longue de 12 cm à 4,42 m et plus haute de 1 cm, la dernière Mercedes Classe A repose sur une nouvelle plate-forme qui permet de contenir une prise de poids déjà importante (1 445 kg en diesel !), mais aussi d’offrir une habitabilité accrue aux places arrière, avec en outre un coffre plus généreux d’une trentaine de litres.
En revanche, les trains roulants sont repris de la précédente génération, pour des raisons de coût. Ce qui, malgré un calibrage ad hoc, a nécessité la mise en série de la suspension pilotée pour garantir le meilleur confort possible aux occupants. Et c’est tout à fait séduisant au volant : cette Classe A absorbe bosses et nids de poule en toute quiétude.
Mais ne lui demandez pas d’être d’une agilité sans faille dès que vous augmentez le rythme, elle n’est pas faite pour cela et le train avant saura vous prévenir que vous dépassez ses limites. Quant à la position Sport de l’amortissement piloté, elle n’y changera rien. C’est donc en conduite plus raisonnable que l’on appréciera au mieux cette compacte dont l’insonorisation a aussi été bien améliorée, surtout sur le train arrière. Au point d’entendre, lors des manœuvres, le carburant remuer dans le réservoir. Étonnant !
Un turbodiesel bruyant
Dommage que le silence à bord et l’excellente filtration des trains roulants soient contredits par le grondement du moteur à vitesse stabilisée sur autoroute, au-delà de 110 km/h, et que les accélérations se fassent si présentes. La faute au 1.6 turbodiesel venu du partenaire Renault, qui officie sous le capot.
Les 116 ch se montrent un peu limités pour une Classe A relativement pesante et son faible couple de 260 Nm ne peut guère venir à son secours. Mais la sobriété est là : nous avons consommé 5,7 l/100 km sur plusieurs centaines de kilomètres, tous profils confondus et sans ménager la pédale d’accélérateur. La consommation mixte NEDC corrélée (à partir des mesures WLTP pondérées) s’élève officiellement à 4,1 l/100 km ‒ donc toujours irréaliste jusqu’au 1er janvier 2019.
On aurait pu s’attendre à ce que « petit » moteur ne fasse pas trop monter la facture. Ce n’est pas le cas à 34 100 euros TTC en finition Business Line correctement équipée pour un usage professionnel (boîte double embrayage, caméra de recul, aides à la conduite, écran média 10 ’’ et pack rétroviseurs). La précédente Classe A s’affichait à 32 400 euros avec moins d’équipements « high tech ». Mais il faudra sortir son carnet de chèques pour accéder à l’instrumentation sur écran 10 ’’ (550 euros) formant alors un seul écran panoramique, ou encore à la connectivité Navigation et smartphone (600 euros). Des packs regroupent aussi tout cela (Premium à 1 750 euros ou Premium Plus à 3 450 euros).
Notre avis
PLUS
Très belle présentation intérieure ● Bon confort des suspensions ● Agrément de conduite
MOINS
Performances standard ● Prix à la hausse ● Grondement du diesel
Mercedes Classe A 180 d 1.6 d 7G-DCT Business Line | |
Moteur (cm3) | 1 461 |
Puissance/couple (ch/Nm) | 116/260 |
Boîte de vitesses/transmission | BVA 7/traction |
Conso. mixte (l/100 km, NEDC) | 4,1 |
Émissions de CO2 (g/km, NEDC) | 108 |
Vitesse maxi (km/h) | 202 |
0 à 100 km/h (s) | 10,5 |
Poids à vide (kg) | 1 445 |
Charge utile (kg) | 490 |
Coffre (l) | 370 |
L x l x h (mm) | 4 419 × 1 907 × 1 440 |
À partir de (€ TTC) | 34 100 |
VALEURS FUTURES |
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Mercedes Classe A 180 d 7G-DCT Business Line |
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Énergie | Diesel |
Boîte de vitesses | Automatique |
Carrosserie | Berline |
Cylindrée (cm3) | 1 461 |
CO2 g/km | 107 |
Ch din | 116 |
Prix neuf TTC (€) | 34 100 |
Mois | 42 |
Km total | 100 000 |
Valeur reprise TTC (€) | 15 405 |
Valeur reprise | 45,2 % |
Valeur vente TTC (€) | 18 059 |
Valeur vente | 53,0 % |
Source : Forecast Autovista, octobre 2018. |