Découvrir les prémices de la voiture autonome en compagnie de la dernière Classe E relève du privilège, et pour au moins deux raisons. D’une part, sa faculté à gérer seule les dépassements par simple impulsion sur le clignotant se heurte à notre cadre législatif et ne sera donc pas disponible en France.
D’autre part, cette Classe E monnaie chèrement cette autonomie : plus de 16 000 euros séparent au catalogue une version « standard » d’une exécution Fascination regroupant la plupart des raffinements technologiques en vigueur. Bien plus si l’on cède à la tentation de compléter cet arsenal d’aides à la conduite par des packs optionnels offrant notamment les fameux Drive Pilot ou Remote Parking Pilot pour vivre l’expérience de l’intelligence artificielle – autant sur autoroute que dans les embouteillages, voire lors de la prise de stationnement.
Heureusement, nul besoin de ces coûteux dispositifs – au demeurant perfectibles, car pas infaillibles – pour prendre la mesure des avancées de cette dixième génération. Les progrès se font notables, tout comme la montée en gamme se veut indéniable.
La Classe S n’a pas uniquement servi de modèle pour le style extérieur, elle a été aussi une source d’inspiration pour le traitement de l’aménagement intérieur. Séjour agréable doublé d’un confort remarquable, la Classe E sait recevoir et prend soin de ses occupants.
Sûre et confortable
Ses qualités de grande routière se trouvent sublimées par l’aisance de ses déplacements. Le comportement ne soulève pas la moindre critique. Cet imposant vaisseau (4,93 m) surprend même par sa relative agilité et la précision de ses trajectoires.
À la manœuvre, obligatoirement accouplé à une boîte automatique à 9 rapports, le récent 2.0 l diesel de 194 ch, répertorié sous l’appellation 220 d, se montre aussi volontaire que crédible dans le rôle qui vient de lui être confié. Certes, les 258 ch du V6 3.0 de la 350 d paraissent plus appropriés, mais le 4-cylindres ne démérite pas pour autant. Et avec ses 102 g, le 220 d aura la préférence des entreprises qui, l’associant à une version Business Executive, garantiront le meilleur à leurs cadres dirigeants, avec un niveau de dotation et un agrément plus qu’enviables. Mais à 51 700 euros TTC, de conduite autonome, il ne sera pas question.
Notre avis
BIEN
Prestance • Confort et comportement • Agrément et sobriété en 220 d
À REVOIR
Tarif • Conduite autonome à surveiller
Mercedes Classe E 220 d Business Executive |
|
Moteur (cm3) |
1 950 |
Puissance/couple (ch/Nm) |
194/400 |
Conso. mixte (l/100 km) |
3,9 |
Émissions de CO2 (g/km) |
102 |
Vitesse maxi (km/h) |
240 |
0 à 100 km/h (s) |
7,3 |
Poids à vide (kg) |
1 680 |
Charge utile (kg) |
640 |
Coffre (l) |
540 |
L x l x h (mm) |
4 923 x 1 852 x 1 468 |
À partir de (€ TTC) |
51 700 |
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Valeurs futures |
|
Mercedes Classe E 220 d Business Executive 9G-Tronic A |
|
Énergie |
Diesel |
Boîte de vitesses |
Automatique |
Carrosserie |
Berline |
Cylindrée (cm3) |
1 950 |
CO2 (g/km) |
112 |
Ch din |
194 |
Prix neuf TTC (€) |
51 700 |
Mois |
42 |
Km total |
100 000 |
Valeur reprise TTC (€) |
21 168 |
Valeur reprise |
40,9 % |
Valeur vente TTC (€) |
24 672 |
Valeur vente |
47,7 % |
Source : Forecast Autovista, juin 2016.