Le Concept CLA donne un aperçu des futurs modèles électriques de Mercedes. Ces derniers adopteront ainsi l’architecture modulaire MMA (Mercedes-Benz Modular Architecture) et son système d’exploitation interne MB.OS. Il s’agit donc d’une première pierre dans le plan d’action « Ambition 2039 » du constructeur. Objectif : atteindre la neutralité carbone tout au long de la chaîne de valeur de sa flotte de véhicules neufs.
Sans donner de chiffres précis, la marque à l’étoile indique que le Concept CLA bénéficie d’une architecture électrique de 800 V et d’une batterie à haute densité énergétique. Grâce à une consommation d’environ 12 kWh/100 km, son autonomie dépasserait les 750 km (WLTP). En outre, le moteur synchrone à aimant permanent ne contient quasiment plus de terres rares, selon Mercedes.
Matériaux durables et biosourcés
Au-delà du système de propulsion électrique, le Mercedes Concept CLA et sa plate-forme MMA se dotent de matériaux biosourcés, grâce à la méthode d’ingénierie numérique BioniCast. Certains de ses éléments ont été optimisés dès la conception. C’est le cas notamment de la console de l’essieu arrière, de la console de la batterie et des composants de la suspension. Toujours selon Mercedes, le Concept CLA utilise également des matériaux durables. Cela concerne par exemple les tapis de sol, en fibres de bambou, et les vide-poches des portières que borde un tissu végan. Quant aux sièges, leur cuir a été produit et traité de manière durable.
Une chaîne d’approvisionnement décarbonée
À travers ce Concept CLA, Mercedes veut montrer son engagement pour la décarbonation. Avec un but affiché : une réduction de plus de 40 % de l’empreinte carbone sur l’ensemble de la chaîne de valeur, par rapport à l’ancienne gamme de voitures. En effet, le constructeur mise pour cela sur l’usage accru de matériaux recyclés et le recours aux énergies renouvelables. Ainsi, sur l’acier et l’aluminium, Mercedes estime pouvoir réduire d’environ 400 kg les émissions de CO2 par véhicule. Prochaine étape : des pièces moulées en aluminium pour les composants structurels, issus à 25 % de déchets de post-consommation.