
À l’extérieur, rien ne distingue l’EQC des autres SUV Mercedes. À part peut-être ses lignes encore plus douces et épurées, ou son grand masque de calandre intégrant les phares ‒ gage d’un coefficient aérodynamique exemplaire pour un engin de cette catégorie (Cx de 0,27). Après ce grand SUV, l’étoile lancera d’autres modèles zéro émission sous le label EQ, dont un véhicule compact en 2022.
Cet EQC de 4,76 m de long et 2,5 t (dont 650 kg de batteries) propose cinq places confortables et un coffre respectable de 500 l, comparable à celui du GLC. Les fidèles ne seront pas trop dépaysés à bord : on retrouve le large bandeau d’instrumentation numérique personnalisable et son système multimédias connecté MBUX, avec sa commande vocale et son pavé tactile sur la console centrale. Un environnement technologique qui nécessite un temps d’apprentissage.
400 km d’autonomie
Mais il faut surtout revoir sa conduite pour s’assurer des 400 km d’autonomie annoncés en WLTP. Ce défi impose d’user au maximum des palettes au volant : celles-ci ne servent pas à changer les vitesses mais à renforcer l’effet du frein moteur ou la récupération de l’énergie dans les phases de décélération. Vérification faite lors de notre essai dans les Alpes entre Zurich et Milan. Alors que l’autonomie en montée fond de manière inquiétante, sa restauration est spectaculaire à la descente. Il est possible de regagner jusqu’à 100 km sur 30 km de parcours avec les modes Eco ou Maximum Range qui optimisent la consommation. Reste à prévoir des pauses pour la recharge afin d’éviter les mauvaises surprises, si possible avant d’entamer le dernier tiers des batteries. Ainsi, nous avons ravitaillé notre EQC de 48 à 95 % en une vingtaine de minutes dans une station Ionity, avec une puissance stationnaire optimale de 110 kW ‒ sachant qu’il n’y avait pas d’autre véhicule branché.
Dans cette logique, les 408 ch de l’EQC, qui vous collent aux sièges à la moindre sollicitation du pied droit, paraissent un peu superflus. Mais Mercedes se devait de fournir des performances à la hauteur des Tesla et autre Audi e-tron. Constat identique pour les équipements pléthoriques des versions commercialisées, la série limitée 1886 et l’AMG Line qui restera seule au catalogue par la suite. Dommage que Mercedes n’ait pas prévu de variantes moins puissantes et plus accessibles pour les flottes. Pour l’EQC 400 4Matic, il faudra en effet compter à partir de 78 950 euros.

Mercedes EQC 400 4Matic | |
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Moteurs | 2 blocs électriques asynchrones |
Puissance/couple (ch/Nm) | 408/760 |
Batterie (kWh) | 80 |
Temps de charge mini (minutes) | 40 (de 10 à 80 % sur borne rapide) |
Conso. électrique en cycle mixte (kWh) WLTP | 22,3 à 25 |
Autonomie électrique (km) WLTP | 374 à 414 |
Émissions de CO2 (g/km) | 0 |
Vitesse maxi (km/h) | 180 (limitée) |
0 à 100 km/h (s) | 5,1 |
Poids à vide (kg) | 2 495 |
Charge utile (kg) | – |
Coffre (l) | 500 |
L x l x H (mm) | 4 761 x 1 884 x 1 623 |
À partir de (€ TTC) | 78 950 (890 en loyer LLD) |
Valeurs futures | |
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Mercedes EQC 400 4Matic 408 ch AMG Line | |
Énergie | Courant électrique |
Boîte de vitesses | Automate à fonct. continu |
Carrosserie | Tout-terrain |
Cylindrée (cm3) | 0 |
CO2 (g/km) | 0 |
Ch din | 408 |
Prix neuf TTC (€) | 78 950 |
Mois | 42 |
Km total | 60 000 |
Valeur reprise TTC (€) | 41 394 |
Valeur reprise | 52,4 % |
Valeur vente TTC (€) | 47 855 |
Valeur vente | 60,60 % |
Source : Forecast Autovista, janvier 2020. |