
Mercedes sait parfaitement occuper le terrain du premium allemand électrique depuis plus de deux ans maintenant, et son EQE en version SUV ne déroge pas à la règle. Pour mémoire, la marque a commencé par le haut avec sa limousine très classique EQS, suivie de sa version raccourcie EQE. Ont également été lancés, sous ce segment des grandes routières et SUV, les plus compacts EQA, EQB et EQC. Mais ces trois derniers modèles se basent sur les plates-formes thermiques, pas forcément les plus adaptées pour l’exercice électrique, les batteries étant logées à la va-vite sous les sièges arrière par exemple.
La version SUV du Mercedes EQE est plus « courte »
En revanche, pour cet EQE SUV, tout comme pour la berline EQE et les EQS limousine et SUV, il s’agit de la plate-forme spécifique EVA2. Son plancher peut donc accueillir des batteries cumulant plus de 100 kWh de puissance. Sa longueur totale atteint 4,86 m (4,95 m pour la berline EQE, 5,13 m en EQS). Un encombrement qui devient acceptable pour manœuvrer, surtout avec les 4 roues directrices. Notons que le SUV GLC n’est pas loin derrière à 4,76 m de longueur. Le coffre peut emmener de 520 l à 1 675 l de chargement et il n’y aura pas de version 7 places.
Propulsion ou transmission intégrale
Pour entraîner ce grand SUV, on retrouve également la batterie de 90,8 kWh de la berline EQE (garantie 10 ans/250 000 km). Cette batterie alimente un moteur électrique de 292 ch sur l’essieu arrière pour l’EQE 350 + (autonomie de 480-590 km) avec, en transmission intégrale 4Matic, un moteur supplémentaire sur l’essieu avant, la puissance totale demeurant à 292 ch (459-558 km). Une version de 402 ch 4Matic sera également disponible avec une autonomie de 460-547 km. Le chargeur embarqué AC est à 11 kW ou 22 kW en option et, en charge DC, la capacité passe à 170 kW. Mais pour rouler au volant de ce SUV EQE il faudra patienter jusqu’au mois de mai 2023.