Mercedes eSprinter : taillé pour les flottes

Le Mercedes eSprinter emprunte ses batteries et sa chaîne de traction à son petit frère eVito (voir la brève), avec un moteur électrique asynchrone de 116 ch. Une puissance suffisante pour une utilisation urbaine mais qui avoue rapidement ses limites sur voie express ou autoroute. À vitesse élevée (bridée à 120 km/h), la batterie se vide d’ailleurs très vite.

Mercedes propose son eSprinter avec deux packs de batteries ; le premier comprend trois éléments pour 119 km d’autonomie en cycle combiné ; le second comprend quatre éléments pour 157 km. Des autonomies qui répondent parfaitement à la vocation urbaine de ce fourgon. En ville, le silence de fonctionnement et la possibilité de disposer de plusieurs niveaux de récupération d’énergie permettent de gérer au mieux le niveau de charge des batteries. Et avec ces batteries implantées sous le plancher, l’espace de chargement est préservé. À noter : l’eSprinter fourgon, élaboré sur la base d’un Sprinter traction avec empattement de 3 924 mm, possède en série un marchepied arrière pour faciliter l’accès à l’espace de chargement.

Mercedes eSprinter : une finition

Pour le moment, l’eSprinter n’existe qu’en une version de carrosserie et avec une finition spécifique, élaborée pour les grands noms de la logistique et de la distribution, d’où un équipement limité. Pas de volant multifonctions, la climatisation est comprise dans les options, tout comme les rétroviseurs rabattables électriquement, l’avertisseur de présence dans l’angle mort ou la caméra de recul ‒ des éléments importants dans le cadre d’un usage urbain. Le tableau de bord reçoit un afficheur indiquant le niveau de consommation d’énergie en lieu et place du compte-tours habituel.

Le silence de fonctionnement et le bon confort font de cet eSprinter un compagnon agréable au quotidien. Malgré une dotation de série limitée, comptez à partir de 55 240 euros HT pour la version trois batteries et 61 740 euros avec quatre batteries.