
Lancé en 2014, le GLA évolue timidement pour prolonger sa carrière, d’autant qu’il réalise 45 % de ses immatriculations auprès des sociétés. Par rapport à ses concurrents Q3 et X1, il se veut plus dynamique mais moins polyvalent. À peine plus spacieux que sa petite sœur la Classe A, le GLA apparaît davantage comme une variante tout-chemin de celle-ci que comme un modèle à part entière.
Pour réaffirmer son côté baroudeur donc, ce SUV compact adopte des boucliers avant et arrière remodelés, une calandre à double lamelles, des barres de toit et des projecteurs à LED à l’avant. Et hausse sa garde au sol de 3 cm afin de s’aventurer plus volontiers hors de l’asphalte, sauf sur les versions AMG. La transmission 4Matic est d’ailleurs proposée selon les versions à partir de 2 100 euros TTC, avec un pack Off-Road incluant un programme de conduite spécifique.
La qualité perçue à bord fait belle impression, de même que l’ergonomie à la place du conducteur. Perché en hauteur, l’écran de navigation de 8 pouces se commande à l’aide d’une molette mécanique. Mais peut recevoir de nouvelles fonctionnalités en option, comme la caméra de recul à 360 ° et le stationnement automatique.
En diesel 200d Business Edition, ce GLA nous a paru assez puissant et plutôt discret à bas régimes. Il se marie parfaitement avec la boîte 7G-DCT à double embrayage, chère (2 250 euros) mais vivement conseillée. Celle-ci offre un agrément de conduite incomparable, tout en accroissant performances et consommation (6,7 l/100 km sur notre parcours). En outre, le programme Dynamic Select offre de sélectionner quatre modes de conduite (Sport, Confort, Eco ou Personnalisé). Plutôt ferme et assurant une excellente stabilité en courbe, la suspension reste confortable, en tout cas sur le modèle d’essai équipé de jantes 17 pouces mais dépourvu de l’amortissement adaptatif.
Si les tarifs augmentent de 1 300 euros en Business Edition (à partir de 35 300 euros TTC en diesel 180d), cette dernière s’accompagne d’un niveau d’équipement enrichi.