Mélaine Pouchain-De Vita est responsable des services aux collaborateurs chez Metro France.
« Chez Metro France, nous avons pour ambition d’apporter un meilleur service à nos salariés. Mon département y participe et le gestionnaire de flotte aussi. Ce dernier doit donc évoluer vers la gestion de la mobilité de nos collaborateurs, voire de nos clients. Nous imaginons par exemple faire bénéficier de nos véhicules en autopartage les acheteurs qui s’approvisionnent chez nous.
Le gestionnaire de flotte doit donc évoluer en développant une nouvelle mobilité – nos jeunes collaborateurs n’ont pas forcément envie d’un véhicule de fonction – et...
Mélaine Pouchain-De Vita est responsable des services aux collaborateurs chez Metro France.
« Chez Metro France, nous avons pour ambition d’apporter un meilleur service à nos salariés. Mon département y participe et le gestionnaire de flotte aussi. Ce dernier doit donc évoluer vers la gestion de la mobilité de nos collaborateurs, voire de nos clients. Nous imaginons par exemple faire bénéficier de nos véhicules en autopartage les acheteurs qui s’approvisionnent chez nous.
Le gestionnaire de flotte doit donc évoluer en développant une nouvelle mobilité – nos jeunes collaborateurs n’ont pas forcément envie d’un véhicule de fonction – et en prenant en compte l’impérative nécessité environnementale. Cela inclut une réflexion sur l’autopartage, le covoiturage ou le crédit mobilité. Ainsi, un salarié de Metro éligible à une voiture de fonction pourrait demander une prime équivalente pour ses transports. Le projet n’est pas encore abouti mais nous y travaillons. Le gestionnaire de flotte devra aussi se pencher sur le parc de fonction qui reste inemployé toute la journée ; il devra réfléchir à ce que l’on va en faire. Nous avons des pistes comme celle de prêter les véhicules en autopartage. Là encore, la démarche est en réflexion car il faudra modifier les mentalités.
Le rôle du gestionnaire de flotte consiste désormais à faciliter la vie du collaborateur tout en optimisant les coûts. Cela implique des changements, des adaptations. Ce responsable devient gestionnaire des mobilités au service des collaborateurs et de l’entreprise. Il doit dépasser la flotte pour aller vers la gestion de la mobilité. D’où l’importance d’être innovant, créatif, adaptable et d’avoir une vision globale des besoins de l’utilisateur qui se déplace d’un point A à un point B. Le gestionnaire doit alors déterminer ce qui est le plus facile pour le salarié et le moins onéreux pour l’entreprise. Cela suppose des compétences en gestion – je suis diplômée d’une école de commerce – et une maîtrise des logiciels de calcul de type Excel. Mais aussi une connaissance du KPI (Key Performance Indicator) ou indicateur de rendement clé pour la vision globale. Car cela conditionne la gestion des millions d’euros en jeu ».