Métropole de Lille : la télématique, outil de connaissance
Au sein de la Métropole de Lille, la télématique a contribué à une meilleure connaissance du nombre et de l’utilisation des véhicules en parc, avec à la clé un fort recul des kilométrages. Et d’autres pistes restent à explorer, entre autres du côté de l’électrique ou du covoiturage, tout en veillant à répondre à chaque fois aux attentes des services.
En aidant à mieux connaître l’utilisation des véhicules par les différents services de la métropole de Lille, la télématique embarquée peut contribuer à l’intégration de modèles électriques parmi les 720 véhicules en parc.
Le nombre de véhicules de la métropole de Lille a souvent fluctué. « Il est de 720 actuellement, il a pu descendre à 600 fin 2015 mais nous avons pu être à 800 et plus », retrace le responsable de la flotte, Philippe Manceau. En cause : depuis 2016, la métropole a repris d’autres services avec leurs compétences mais aussi leurs véhicules.
Ce parc se compose de deux tiers de voitures de tourisme et d’un tiers de VU, pour la plupart aménagés en véhicules métier, orientés voirie et assainissement. « Tous sont équipés en télématique en l’occurrence avec l’outil Océan, sauf les véhicules de fonction. Les véhicules de direction, de pool, les véhicules...
Le nombre de véhicules de la métropole de Lille a souvent fluctué. « Il est de 720 actuellement, il a pu descendre à 600 fin 2015 mais nous avons pu être à 800 et plus », retrace le responsable de la flotte, Philippe Manceau. En cause : depuis 2016, la métropole a repris d’autres services avec leurs compétences mais aussi leurs véhicules.
Ce parc se compose de deux tiers de voitures de tourisme et d’un tiers de VU, pour la plupart aménagés en véhicules métier, orientés voirie et assainissement. « Tous sont équipés en télématique en l’occurrence avec l’outil Océan, sauf les véhicules de fonction. Les véhicules de direction, de pool, les véhicules spécifiques et affectés à un service sont équipés », détaille Philippe Manceau. Reste aussi à équiper quelques véhicules issus de services récemment entrés dans le giron de la métropole.
L’équipement en boîtiers télématique remonte à 2014, avec à l’origine de cette initiative un marché lancé par la direction des services informatiques de la métropole. Pour cette raison, l’utilisation de la télématique n’a pas été tout de suite optimisée : « Plutôt que de greffer les boîtiers à notre gestion, il a fallu adapter la gestion à ce que les boîtiers nous envoyaient pour en tirer profit », explique le responsable.
Limiter les usages personnels
L’équipe de la gestion du parc a toutefois trouvé rapidement les bénéfices potentiels à tirer de cet outil, entre autres grâce à une meilleure connaissance de l’amplitude horaire d’utilisation des véhicules. Le début du recours aux boîtiers correspond en effet aux mesures prises par la métropole pour limiter l’usage des véhicules en dehors des besoins professionnels.
« En 2011, nous avions réduit le nombre de personnes autorisées à rentrer chez elles avec un véhicule. Mais 350 personnes bénéficiaient encore de ce droit, relate Philippe Manceau. Fin 2012, quand la direction générale a demandé des pistes d’économies possibles, nous avons proposé la fin de ces arrêtés de remisage en 2013. » Et depuis début 2014, plus aucun agent, sauf dans l’équipe de direction, n’est autorisé à repartir avec un véhicule.
Fin 2014, après que tous les boîtiers ont été installés, la baisse des kilométrages a été significative, de l’ordre de 40 % sur un an. « De 10,6 millions de kilomètres parcourus en 2013, nous sommes tombés à 5,9 millions en 2014. Mais aujourd’hui encore, nous n’avons pas su mesurer les conséquences de l’implantation des boîtiers ou de la fin des arrêtés de remisage », note Philippe Manceau.
Il est un autre domaine où la mise en service de la télématique a eu une répercussion indéniable : celui de la maîtrise du nombre de véhicules. « Pour diminuer la taille de la flotte, la télématique est essentielle, pointe Philippe Manceau. Elle permet notamment d’évaluer les besoins des différents services » (voir l’encadré ci-dessous).
Et si la télématique n’était pas à l’origine une initiative du responsable du parc, celui-ci n’en envisage pas moins d’autres pistes pour son exploitation. Parmi les projets, une prestation de remplissage en carburant des véhicules directement sur site après l’envoi par l’outil télématique d’alertes au prestataire pour lui signaler que les réservoirs sont à remplir. À Lille, la start-up Tank you commercialise ce service mais cela implique pour l’instant de remettre les clés à horaires fixes pour une intervention d’une heure à une heure et demie sur le parc.
Les pistes du carburant et du gardiennage
Autres pistes à envisager : le gardiennage virtuel (geofencing) ou la mise en place d’alertes pour les véhicules employés après 17 h 00. « Mais il faudrait procéder à des recoupements avec la liste des astreintes afin de savoir pour quels motifs les voitures ont été empruntées », nuance Philippe Manceau. Et ce type de recoupements est encadré légalement, a averti le délégué à la protection des données de la métropole.
La géolocalisation pourrait aussi servir à constater quand plusieurs agents se rendent en même temps sur un même site afin de développer le covoiturage. « Mais il faut que les services soient demandeurs », prévient le responsable de la flotte. Un préalable que ce gestionnaire estime indispensable pour tous les développements liés à la télématique.
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