La Métropole du Grand Nancy, qui centralise la gestion d’environ 1 400 matériels, utilise un outil de gestion de flotte. Un outil indispensable pour superviser le parc mais aussi les interventions de l’atelier sur les véhicules. Et par le biais de la télématique, cet outil pourrait bientôt s’enrichir du traitement des informations remontées des véhicules.
Au sein de la Métropole du Grand Nancy, le logiciel de gestion As-Tech sert aussi bien d’outil de diagnostic de la flotte que d’alerte pour des renouvellements ou des réparations. « Les paramètres peuvent être activés selon nos besoins, ils ne sont pas imposés, ce qui évite d’encombrer l’environnement visuel », explique Didier Le Guen, directeur adjoint de la direction propreté-espaces verts au sein du pôle services et Infrastructures.
« Nous nous appuyons sur un module dénommé infocentre pour connaître par exemple les véhicules qui coûtent le plus cher. Un autre module de maintenance préventive permet d’anticiper les contrôles et interventions...
Au sein de la Métropole du Grand Nancy, le logiciel de gestion As-Tech sert aussi bien d’outil de diagnostic de la flotte que d’alerte pour des renouvellements ou des réparations. « Les paramètres peuvent être activés selon nos besoins, ils ne sont pas imposés, ce qui évite d’encombrer l’environnement visuel », explique Didier Le Guen, directeur adjoint de la direction propreté-espaces verts au sein du pôle services et Infrastructures.
« Nous nous appuyons sur un module dénommé infocentre pour connaître par exemple les véhicules qui coûtent le plus cher. Un autre module de maintenance préventive permet d’anticiper les contrôles et interventions à venir sur les véhicules », complète Didier Le Guen.
Relier l’outil et l’atelier
As-Tech est aussi utile pour la gestion de l’atelier de la métropole qui effectue des réparations des véhicules de l’agglomération. La nécessité de cet atelier est liée à l’activité de viabilité hivernale, importante à Nancy. Le logiciel trace aussi bien les interventions sur les véhicules que l’utilisation des stocks. « Nous associons les sorties de matériel avec les bons d’intervention et chaque pièce est associée à un véhicule. Le logiciel sert ensuite pour refacturer à la ville de Nancy nos interventions et les achats de pièces », expose le responsable. « Notre activité se répartit sur différents centres dans l’agglomération. Un module du logiciel sert à émettre des demandes à distance d’intervention ou de signalement de panne et de défaut sur les véhicules, en amont des interventions. » Ces demandes arrivent chez les chefs d’atelier qui valident ou non les interventions et les transforment en bons d’intervention si nécessaire. Le logiciel supprime les communications papier ou orales, avec des demandes horodatées et tracées.
La métropole fait appel à deux autres logiciels distincts pour le pool et le carburant. Pour la gestion du pool, elle s’appuie sur l’outil Geocontact associé à une armoire à clés. Mais le recours au pool reste limité afin de responsabiliser les conducteurs vis-à-vis de leur véhicule. « Pour le carburant, nous employons le logiciel GIR pour gérer les prises de carburant dans nos stations. Nous récupérons les informations de GIR pour mettre à jour les relevés kilométriques puisqu’à chaque prise de carburant, le conducteur doit renseigner le kilométrage. Et nous entrons cette information dans la base de données véhicules », décrit Didier Le Guen.
La métropole mène aussi un projet avec une société nancéenne pour intégrer des boîtiers télématiques afin de remonter les informations liées aux défauts des véhicules. Mais la difficulté de cette installation réside notamment dans la motorisation à bi-carburation des véhicules, qui demande deux calculateurs. « Avec ce dispositif, nous pourrons constater les défauts sans passer par les utilisateurs. Avec nos activités réparties sur plusieurs centres, tous les agents ne prennent pas le temps de se déplacer à l’atelier pour les contrôles ou les réparations. Nous avons aussi demandé à cette société nancéenne de se pencher sur un calculateur embarqué pour remonter l’information des défauts dans As-Tech », relate Didier Le Guen.
Télématique et journée utilisateurs
Enfin, une journée utilisateurs est organisée chaque année par As-Tech : « Nous y découvrons les nouveautés du logiciel et remontons les informations sur nos demandes. Nous pouvons débattre de la pertinence des demandes des utilisateurs, et confronter nos modes d’utilisation du logiciel. Nous nous penchons sur toute la partie nomade du logiciel et réfléchissons à intégrer des tablettes pour récupérer les informations sur les matériels de la ville, et programmer des interventions des agents. Mais pour l’instant, nous ne travaillons que sur des postes fixes », conclut le responsable.
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