
Milla vient a révélé sa nouvelle navette autonome CityBus le 6 juin 2023. Et il l’a fait tester par des collectivités locales, dont Île-de-France Mobilités, sur le circuit de Satory (Yvelines). Basé sur le Renault Master Bus E-Tech électrique, ce CityBus vise, dès 2025, la capacité d’emprunter les autoroutes, toujours en mode autonome. Jusque-ici, la vitesse maximale de cette navette autonome restait bridée à 30 ou 50 km/h. La capacité maximale de transport affiche 22 passagers.
À terme, l’implantation d’une nouvelle usine en Île-de-France doit permettre de produire un millier de véhicules autonomes en 2030. D’ici là, l’intelligence artificielle (IA) sera bien entendu totalement intégrée dans les logiciels de pilotage de ces véhicules, a précisé le président de Milla Group, Frédéric Mathis, lors de cette révélation.
Milla : avant le CityBus, des expérimentations en cours
Milla n’en est pas à son coup d’essai. De cette entreprise, on avait déjà vu à l’œuvre la navette autonome La Demoiselle dans la région d’Aix-en-Provence. Ou encore le Master électrique qui évolue sur le plateau de Saclay (91), entre l’École Polytechnique et Palaiseau. Sa mission : livrer le dernier kilomètre du supermarché Carrefour. Citons également la mise en service, en juillet 2023, d’une navette autonome de la RATP entre les gares de Lyon, d’Austerlitz et de Bercy à Paris.
