Mini Countryman : homogène et abouti

Hybride de Mini et de break surélevé Clubman, trop petit ou trop grand, le Countryman de première génération n’avait pas vraiment convaincu en 2010, avec des prestations décalées par rapport aux besoins des gestionnaires de parc.

Ce n’est plus qu’un mauvais souvenir et cette dernière version passe du segment B au segment C sans vergogne avec ses 4,30 m au total, soit 19 cm supplémentaires, et gagne 100 l de capacité de coffre (450 à 1 390 l au maximum). L’explication est simple : ce Countryman 2017 partage sa plate-forme avec le BMW X1, motorisations et transmission intégrale comprises.

Ce SUV compact premium se fait donc bien plus habitable et modulable grâce à sa banquette arrière 80/20/80 coulissante sur 13 cm ; sa présentation plus flatteuse et statutaire le hisse au niveau de ses récents concurrents, Q2 ou GLA. Tout comme sa tarification « premium » : à partir de 29 900 euros TTC en 2.0 turbodiesel 150 ch boîte manuelle et 2 roues motrices (+ 2 000 euros en All4 comprenant la boîte auto 8 rapports). Les finitions Business et Executive sont aussi disponibles.

Sur la route, le changement de génération se fait flagrant : suspensions confortables sans tomber dans la mollesse, tenue de route rigoureuse grâce à un châssis parfaitement tenu sur les changements d’appui, train avant d’une précision millimétrique, train arrière qui enroule les virages sans sourciller, transfert de masse au freinage parfaitement maîtrisé. Bref, un agrément de conduite digne d’une BMW, le silence du 2.0 turbodiesel de 150 ch en plus – c’est étonnant. Accouplé à la boîte automatique Aisin 8 rapports, c’est un véritable outil polyvalent, amusant à conduire et valorisant pour son conducteur et ses occupants, que les ingénieurs ont mis au point. Et sa sobriété est réelle, malgré son CX handicapant, avec 115 g et 4,4 l/100 km en cycle mixte, un peu plus de 6,0 l/100 km selon notre parcours mixte et mené à vitesse soutenue.

Source : Forecast Autovista, avril 2017.