« Et les cadres supérieurs parisiens, qui ont souvent des difficultés pour garer leur voiture, sont de moins en moins intéressés par le véhicule de fonction. Certains privilégient le scooter pour gagner du temps », note Patrick Martinoli, directeur délégué innovation projets et expertise automobile.
Parmi les solutions, l’autopartage avec déjà 4 000 véhicules en parc. « Nous avons aussi commencé à proposer un package avec un véhicule électrique et un véhicule thermique 60 jours par an. Mais nous réfléchissons à d’autres solutions de type crédit mobilité », précise Anne Bertrand. Cependant, des freins réglementaires existent : « Comment expliquer...
« Et les cadres supérieurs parisiens, qui ont souvent des difficultés pour garer leur voiture, sont de moins en moins intéressés par le véhicule de fonction. Certains privilégient le scooter pour gagner du temps », note Patrick Martinoli, directeur délégué innovation projets et expertise automobile.
Parmi les solutions, l’autopartage avec déjà 4 000 véhicules en parc. « Nous avons aussi commencé à proposer un package avec un véhicule électrique et un véhicule thermique 60 jours par an. Mais nous réfléchissons à d’autres solutions de type crédit mobilité », précise Anne Bertrand. Cependant, des freins réglementaires existent : « Comment expliquer à l’Urssaf qu’un collaborateur, membre d’une famille recomposée, prenne six billets de train sous forme de crédit mobilité pour lui-même, sa compagne et quatre enfants avec des noms différents ? », s’interroge Patrick Martinoli.
Une réflexion sur la « mobility as a service »
Orange s’oriente donc vers d’autres pistes similaires dans le contexte d’une réflexion sur la « mobility as a service ». « L’objectif est d’arriver à ce que dans un seul contrat, le collaborateur puisse par exemple prendre sa voiture pour aller à l’aéroport, la laisser au loueur qui peut ainsi la réaffecter, emprunter une autre voiture à son arrivée à Nice ou Barcelone et bénéficier à nouveau d’un véhicule à son retour à Paris. C’est une solution globale que nous cherchons à négocier avec les loueurs. Nous envisageons également le principe du véhicule de fonction partagé quand le collaborateur s’en sert essentiellement pour des trajets domicile-travail. Le véhicule serait alors partagé, à la disposition des autres collaborateurs dans la journée », détaille Patrick Martinoli.
Des solutions qui ne visent qu’un faible nombre de collaborateurs : sur 17 800 véhicules en parc, Orange compte moins de 1 000 véhicules de fonction. Les solutions alternatives ne peuvent concerner que les collaborateurs des grandes villes ou les grands voyageurs, et elles ne toucheraient donc que 100 à 200 personnes.