
T-Cross, Juke ou DS3 Crossback ?
Démonstration avec le futur T-Cross de Volkswagen, une interprétation du T-Roc dans un gabarit écourté d’une dizaine de centimètres, afin que le petit dernier attendu pour la fin de l’année s’intercale entre une Polo (4,05 m) et le cadet de la famille (4,25 m pour le T-Roc), si l’on intègre l’existence du Tiguan (4,49 m) dans cette généalogie. Pour vivre en ville, pas question de transmission intégrale, mais se pose au T-Cross un défi pour légitimer son statut de SUV : offrir un minimum d’espace allié à suffisamment de fonctionnalité.
Pour avoir débuté sa carrière avec une empreinte au sol similaire, le Nissan...
T-Cross, Juke ou DS3 Crossback ?
Démonstration avec le futur T-Cross de Volkswagen, une interprétation du T-Roc dans un gabarit écourté d’une dizaine de centimètres, afin que le petit dernier attendu pour la fin de l’année s’intercale entre une Polo (4,05 m) et le cadet de la famille (4,25 m pour le T-Roc), si l’on intègre l’existence du Tiguan (4,49 m) dans cette généalogie. Pour vivre en ville, pas question de transmission intégrale, mais se pose au T-Cross un défi pour légitimer son statut de SUV : offrir un minimum d’espace allié à suffisamment de fonctionnalité.
Pour avoir débuté sa carrière avec une empreinte au sol similaire, le Nissan Juke s’est déjà posé la question et préfère accorder quelques centimètres supplémentaires à sa prochaine mouture espérée pour le printemps. Le style devrait également s’assagir, une façon comme une autre de rentrer dans le rang, pour privilégier la commodité d’usage à l’originalité ; un bon point pour le cahier des charges du monde du travail. Autre information, la rumeur voudrait que le Juke renonce au diesel. Verdict lors de sa présentation.
Question dimensions, le DS3 Crossback ne devrait pas être très éloigné du Juke même si, en positionnement, il entrera plutôt en compétition avec l’Audi Q2. Le DS3 Crossback remplacera à terme la DS3 dont la carrière n’en finit pas de se prolonger ; les deux modèles cohabiteront au catalogue quelque temps.
Le groupe PSA fonde de grands espoirs sur ce SUV résolument urbain, probablement dévoilé à Genève, et ce bien que sa commercialisation n’intervienne pas avant la fin de l’année. Comme la DS3, le DS3 Crossback sera produit à Poissy. Ses soubassements marqueront pourtant la participation du chinois Dongfeng, premier actionnaire de PSA, avec une plate-forme CMP inédite, pensée pour accueillir et combiner différentes énergies ; hybride et « tout-électrique » feront donc partie des possibles.
En 2018, la bataille promet donc de faire rage dans le camp des SUV ascendants premium, tendance « petits gabarits », avec l’entrée en piste de nouveaux belligérants. Ainsi, chez BMW, alors que le talentueux X3 entre tout juste en service (voir l’essai), se prépare déjà l’arrivée du X2.
Le BMW X2 mise sur le style
Avec ses 4,36 m, ce petit dernier est comparable au Range Rover Evoque jusqu’à dans son approche marketing. Pour ce X2, c’est le style qui prime. Dérivé du X1, il revêt une enveloppe plus sportive, quitte à rogner sur l’espace de chargement. La palette des motorisations confirme cette volonté de jouer la performance. À découvrir en mars.
À propos du X1, son principal adversaire sur le marché s’apprête à passer le relais à un successeur. Et ce renouvellement de l’Audi Q3, fin 2018, risque de constituer l’un des grands événements de l’année.
Légèrement plus grand, le remplaçant du Q3 se réinvente afin de reprendre la main sur un marché qu’il a longtemps dominé. Comme toujours chez Audi, il n’est pas question de bouleverser le style mais les avancées seront significatives, surtout pour l’espace de vie. Les motorisations seront similaires à celles du Q2 et, comme chez BMW, ce prochain Q3 sera très vite épaulé par un Q4 « plus musclé » et aux allures de coupé pour faire face au X2.
Volvo vient de lancer la production du XC40. Élaboré sur la base d’une récente plate-forme baptisée CMA, ce SUV de 4,42 m arbore la verve instaurée par le XC90, puis le XC60. Le style se fait identique jusque dans le traitement de l’ambiance intérieure. Ce scandinave risque de faire des ravages, y compris pour son efficience avec l’annonce pour ce printemps d’un 3-cylindres essence 1.5 de 150 ch inédit. Le XC40 hybride rechargeable fera aussi très vite partie des festivités. Enfin, une autre particularité sera d’offrir une version 100 % électrique en 2019.
L’E-Pace, sportif et accueillant
Jaguar a goûté au SUV et semble y prendre goût. Après le F-Pace, voici l’E-Pace, un modèle tout aussi joliment dessiné mais de tempérament plus sportif. En 4,40 m, il s’inscrit au cœur de la mêlée qui est en train de se former. Plutôt trapu, il sort du lot par son sens de l’accueil qu’il met en pratique jusque dans un coffre pour le moins généreux. Sous le capot de l’E-Pace, le 4-cylindres Ingenium « maison » séduit en diesel (D150 à partir de 35 700 euros), mais n’est pas approprié pour les flottes dans ses versions essence du fait d’un excès de puissance. Un jeune félin décidément bien troublant, voire attachant, qui pourrait d’ailleurs faire de l’ombre à l’un de ses compatriotes.
Un peu comme la Mini avant lui, le Range Rover Evoque est devenu la coqueluche des quartiers branchés. Il est vrai que le coup de crayon fait toujours forte impression. Une raison suffisante pour éviter de commettre un impair lors de son renouvellement. La filiation par le style caractérisera son successeur, tout en y ajoutant l’orientation dans le design apparue avec le Velar. Pour le reste, l’Evoque premier du nom a hérité des soubassements du défunt Freelander ; la mise à jour est totale et réalisée à partir de l’excellente plate-forme du Discovery Sport. L’aluminium sera mis à contribution pour alléger la structure et gagner sur la pesée. C’est bien connu, ce sont surtout les kilos en trop qui plombent la consommation.
Le QX50 prêt pour l’Europe
Au salon de Los Angeles, Infiniti a mis en avant le remplaçant du QX50 qui, aujourd’hui, n’est pas distribué en France mais le sera par l’intermédiaire de cette dernière génération. Ce SUV compact (4,69 m) aura a cœur de défendre les intérêts de la division haut de gamme de Nissan. Avec pour argument ses quatre roues directrices associées à une plate-forme sur laquelle reposent déjà les Kadjar, Qashqai, X-Trail et autres Koleos. Aucune date n’est avancée pour son lancement européen.
Après avoir annoncé l’arrivée du DS3 Crossback, terminons par une salve hexagonale. Commençons avec le DS7 Crossback né, notamment, de la volonté de conquérir le premier marché automobile à l’échelle de la planète. D’où la prise en compte des aspirations chinoises dans la présentation de ce SUV compact (4,57 m). Un modèle qui a trouvé l’occasion de se faire remarquer en France en véhiculant le président de la République, le jour de son investiture.
La plate-forme EMP2, sur laquelle repose le Peugeot 3008, se veut un gage de qualité en comportement comme en confort. D’autant que la filtration des imperfections est optimisée par un train arrière multibras inédit. L’ambiance intérieure, un brin futuriste, met en valeur l’engagement technologique du DS7 Crossback, à l’instar du grand écran tactile qui surplombe la console centrale.
Si l’hybride rechargeable sera du voyage en 2019, cet ambassadeur du savoir-faire tricolore qu’est le DS7 Crossback débute sa carrière animé des BlueHDi 130 et 180 ch (à partir de 31 200 et 41 400 euros).
Passons chez Citroën avec le C5 Aircross à la commercialisation prévue cet automne. Ce SUV n’est pas inconnu puisque d’ores et déjà distribué en Chine. Mais la copie sera adaptée aux attentes européennes avant son arrivée sur nos marchés. Le C5 Aircross est lui aussi un proche cousin du Peugeot 3008 avec lequel il partage nombre d’éléments techniques. En 4,50 m, avec son côté « bien charpenté », ce SUV se montre très prometteur en habitabilité, coffre inclus.
L’offre hexagonale joue l’élargissement
Comme toujours chez Citroën, la suspension se veut primordiale et le C5 Aircross bénéficie d’un nouveau système à butées progressives hydrauliques. Dépourvu de transmission intégrale, il pourra tabler sur un dispositif de motricité renforcée pour assurer la saison hivernale. Le catalogue donnera le choix entre 3 et 4-cylindres, essence ou diesel. Quant à la version hybride rechargeable, elle arrivera en 2019.
Enfin, au regard de sa popularité, on ne peut passer sous silence le lancement commercial en début d’année du dernier Dacia Duster, avec des tarifs toujours aussi compétitifs malgré l’enrichissement de la dotation (à partir de 11 990 euros en SCe 115 ch et 14 000 euros en dCi 90 ch).