Pour recharger ses 31 véhicules électriques, monamiligo mise sur plusieurs options. Face au constat que la recharge aux domiciles de ses conducteurs-accompagnateurs reste trop complexe, l’entreprise a opté pour la recharge publique ou sur bien sur ses propres sites. Mais elle se pose aussi la question de la remontée des données liées à cette recharge.
À l’arrivée des véhicules électriques, le principal point d’interrogation des conducteurs de monamiligo concernait la recharge. « Nous avons réfléchi à différentes possibilités que nous leur avons proposées. Il n’y a pas forcément de solution idéale, cela dépend de la localisation, du mode de vie, des circuits parcourus, etc. », souligne Geoffroy Guillonneau, directeur de ce spécialiste du transport de personnes.
Monamiligo a d’abord laissé le choix à ses conducteurs de se recharger ou non à domicile. « Nous avons fait face à beaucoup d’interrogations en instance représentative du personnel (CSE). Lorsque les conducteurs ont commencé...
À l’arrivée des véhicules électriques, le principal point d’interrogation des conducteurs de monamiligo concernait la recharge. « Nous avons réfléchi à différentes possibilités que nous leur avons proposées. Il n’y a pas forcément de solution idéale, cela dépend de la localisation, du mode de vie, des circuits parcourus, etc. », souligne Geoffroy Guillonneau, directeur de ce spécialiste du transport de personnes.
Monamiligo a d’abord laissé le choix à ses conducteurs de se recharger ou non à domicile. « Nous avons fait face à beaucoup d’interrogations en instance représentative du personnel (CSE). Lorsque les conducteurs ont commencé à se brancher chez eux, certains se sont posé des questions du type : et si mon véhicule prend feu à mon domicile, l’assurance couvre-t-elle les dommages ? C’est vrai qu’au début, nous n’avions pas envisagé toutes ces questions », se rappelle Geoffroy Guillonneau.
La recharge à domicile
Monamiligo a alors acheté des prises « spécifiques » pour calculer la consommation électrique des véhicules et indemniser ses conducteurs pour la recharge. « Cette solution convient aux personnes qui logent en maison mais pas en appartement. De plus, les prises classiques que nous avons fournies ont une puissance inférieure à 3,4 kW : nos ë-Jumpy équipées d’une batterie de 75 kW mettent alors quasiment deux jours à se recharger à 2 kWh. Ce qui convient aux conducteurs sur de petits circuits : une fois rentrés, ils branchent le véhicule qui se recharge au bout de plusieurs heures », détaille Geoffroy Guillonneau.
Monamiligo a aussi réfléchi à installer une wallbox de 11 ou 22 kW chez ses conducteurs pour la recharge de leurs véhicules. « Mais lors du départ du collaborateur, il faut pouvoir désinstaller cette borne. Cela devient compliqué de mettre du professionnel dans le personnel. En tout cas, c’est quelque chose que nous n’avons pas encore imaginé. Nous offrons la possibilité au conducteur d’installer une borne s’il le souhaite en lui donnant un compteur de consommation mais il est difficile d’aller plus loin », indique Geoffroy Guillonneau.
La recharge publique
monamiligo a donc décidé de munir ses conducteurs d’une carte de recharge Ouest Charge. « Sur ce réseau public, les bornes de 22 kW rechargent un véhicule en quatre à cinq heures, celles de 50 kW en deux heures. Ce sont des solutions pour recharger le plus rapidement », explique Geoffroy Guillonneau. Mais en 2018, le réseau de bornes n’était pas très étendu sur le secteur d’activité de monamiligo.
« Inquiets de tomber en panne, des conducteurs allaient recharger souvent leur véhicule ou le laissaient trop longtemps à la borne. Avec nos voitures floquées, nous avons reçu des plaintes d’usagers demandant d’enlever les véhicules qui monopolisaient les bornes. Mais ces évènements ont eu lieu au début et l’accompagnement de nos équipes a calmé les inquiétudes, affirme Geoffroy Guillonneau. Aujourd’hui, c’est encore un peu compliqué. Il y a environ une station par village, c’est-à-dire une borne avec une seule prise où le temps de charge peut varier. »
En outre, l’utilisation des bornes suppose une logistique : des conducteurs peuvent y aller à pied depuis leur domicile, mais d’autres sont trop loin. Monamiligo espère que de nouvelles bornes de recharge seront déployées sur le territoire.
Désormais, la majorité des conducteurs rechargent sur des bornes publiques, au moins une fois par jour en fonction du circuit et du kilométrage. « Pour l’instant, nous n’avons pas rencontré de problème de bornes indisponibles qui auraient eu un impact sur l’activité. Nous encourageons les collaborateurs à recharger la nuit, lorsque ces bornes sont inoccupées », assure Geoffroy Guillonneau.
La recharge sur site
Troisième solution mise en avant par monamiligo : équiper ses sites de bornes de recharge. « Nous avons déjà signé les agréments pour l’installation prochaine de quatre bornes sur trois sites : au siège de Clisson, à Ancenis et à Pornic », annonce Geoffroy Guillonneau. Pour l’instant, monamiligo a décidé d’implanter ces bornes de recharge aux endroits où des véhicules électriques ont été déployés. Les conducteurs dont le domicile se situe à proximité pourront ainsi recharger plus rapidement, éviter les kilomètres supplémentaires et limiter leur impact écologique.
« En outre, puisque nous couvrons de nombreux territoires, nous nous rapprochons des collectivités locales du département de la Loire-Atlantique. L’objectif est de nouer des partenariats pour employer leurs bornes non utilisées la nuit par exemple. Des solutions, il y en a, à nous de les trouver ! », encourage Geoffroy Guillonneau.
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