
Face à l’offensive de Peugeot-Citroën-DS, sans parler des constructeurs allemands, coréens et autre suédois, Renault tardait à passer à l’hybride. Des motorisations hybrides à même de réduire les émissions de CO2 sans passer obligatoirement par le tout-électrique de sa gamme Z.E., la plus large du marché. Ce sera donc chose faite en 2019 avec la nouvelle génération de Clio qui s’équipera entre autres d’un moteur 1.6 l essence e-Tech hybride « simple ». Suivront en 2020 les nouvelles générations de Mégane et Captur emportant une hybridation rechargeables e-Tech.
De l’hybride léger
Pour l’hybridation simple avec alterno-démarreur de 48 V, Renault ne part pas de zéro : son Scénic en est équipé mais sur sa motorisation diesel, peu convaincante (voir notre essai). Pour sa Clio, il s’agira toujours d’une hybridation légère de 48 V avec une batterie de 1,2 kWh. Celle-ci apportera une dizaine de chevaux supplémentaires et 15 Nm dans les phases de démarrage ou lors des reprises (jusqu’à 1 200 tr/min). Pour le moteur essence, il s’agira du 1.6 l Nissan d’environ 120 ch. De quoi faire baisser le CO2 plus notablement que sur un diesel et assurer une homologation WLTP la plus basse possible sans surcoût notoire.
De l’hybride PHEV
Pour l’hybridation rechargeable, les Captur et Mégane e-Tech Plug in, toujours en essence, se doteront d’une batterie de 9,8 kWh. Celle-ci alimentera un moteur électrique afin d’assurer une autonomie en 100 % électrique de plusieurs dizaines de kilomètres. Tout en passnt sous la barre des 60 g de CO2, « sésame ouvre-toi » en France de l’exonération de TVS (50 g dans le reste de l’Europe…).
