
Champion de la discipline, et ce, depuis deux décennies, le monospace compact au losange reprend en main sa destinée.
Ainsi, pour faire face à l’engouement en faveur des SUV, ce Scénic bombe le torse, creuse ses flancs et se donne des allures de crossover. Sa plate-forme est d’ailleurs celle du Kadjar mais le traitement monocorps crée le distinguo entre les deux modèles.
Révolution également à bord où, à l’arrière, les sièges indépendants de ses prédécesseurs cèdent la place à une banquette fractionnable et coulissante ; la modularité y gagne en facilité de mise en œuvre. Le coffre progresse aussi (506 l). À l’avant, le grand écran tactile et...
Champion de la discipline, et ce, depuis deux décennies, le monospace compact au losange reprend en main sa destinée.
Ainsi, pour faire face à l’engouement en faveur des SUV, ce Scénic bombe le torse, creuse ses flancs et se donne des allures de crossover. Sa plate-forme est d’ailleurs celle du Kadjar mais le traitement monocorps crée le distinguo entre les deux modèles.
Révolution également à bord où, à l’arrière, les sièges indépendants de ses prédécesseurs cèdent la place à une banquette fractionnable et coulissante ; la modularité y gagne en facilité de mise en œuvre. Le coffre progresse aussi (506 l). À l’avant, le grand écran tactile et vertical fait son effet, signe des avancées dont bénéficie l’équipement.
Le Scénic revoit sa copie
Au menu des motorisations de ce Scénic, dCi 95 (à partir de 25 200 euros) et dCi 110 (à partir de 26 200 euros et 28 900 en Business) sont à égalité pour les émissions : 100 g. En dCi 130, on atteint 116 g (à partir de 29 600 euros et 30 200 en Business). Pour un surcoût d’un millier d’euros, le dCi 110 s’offre une variante Hybrid Assist abaissant ses rejets à 92 g ; l’amortissement reste à prouver mais l’agrément peut y trouver son intérêt.
Toujours pour une poignée d’euros supplémentaires, le Grand Scénic et ses 4,63 m (contre 4,41 m pour le Scénic « standard ») combleront les amateurs d’espace, en 5 comme en 7 places. Disponible en fin d’année.
S’il y en a un qui est décidé à remettre en cause la suprématie du Scénic, c’est bien le Citroën C4 Picasso dont la version actuelle apparue en 2013 s’est trouvé restylée cette année. Sa silhouette confirme sa qualité de monospace.
Cet ancrage du C4 Picasso dans le rapprochement familial se confirme dans l’accueil, notamment aux places arrière, même si dans 4,43 m, on ne peut guère croire au miracle. Mais le Grand C4 Picasso et ses 4,59 m sont justement là pour cela, avec si besoin une configuration 7 places. Dans le respect de la plus pure tradition des chevrons, ces deux versions se caractérisent par l’agrément et le confort.
Dans le compartiment moteur, le BlueHDi a investi les lieux à 99 g en BlueHDI 100 (à partir de 26 800 euros et 27 700 en Business). Pas plus de 100 g sont à mettre à l’actif du BlueHDi 120 (à partir de 27 800 euros), voire pas plus de 94 g en Business (à partir de 28 750 euros). Enfin, le Blue HDi 150 pointe à 107 g (à partir de 31 500 euros et 30 250 en Business).
Golf Sportsvan ou Touran chez VW
Monospace ou SUV ? Le Peugeot 5008 ne se pose plus la question. Il a préféré changer de camp et s’est révélé au Mondial sous les traits d’un grand crossover (4,64 m) s’apparentant au nouveau 3008. Fermons le banc.
L’approche de Volkswagen n’est pas dénuée de sens. La Golf Sportsvan ouvre le bal, à mi-chemin entre le break et le monospace compact ; une première étape qui, depuis 2014, élargit de façon pertinente le champ des propositions.
Les fondements du monospace sont déjà présents, mais exploités sans perdre de vue la dynamique de la berline, le tout en 4,34 m assortis d’un coffre significatif (500 l). Avant la Golf Sportsvan, la Golf Plus avait déjà procédé pareillement, sans grand succès. Une question de séduction.
Les TDI sont bien sûr de la partie : 1.6 TDI 90 à 105 g (à partir de 25 750 euros et 27 040 en Trenline Business), 1.6 TDI 110 toujours à 105 g (à partir de 26 880 euros et 28 170 en Trendline Business) et 2.0 TDI 150 à 114 g (à partir de 31 210 euros et 32 290 en Confortline Business).
En se hissant à 4,53 m, le Touran a pris ses distances avec la nouvelle arrivante. L’opération s’est jouée avant l’été 2015 lors de son renouvellement. Elle permet à ce best-seller de se conjuguer en 5 ou en 7 places, au choix ou plutôt en option. Pour le reste, ce modèle se révèle fidèle à sa réputation de pragmatisme et de sérieux, tout en montant en gamme. Incontournable lorsqu’avoir du coffre est primordial (834 l).
La palette des motorisations du Touran débute avec le 1.6 TDI 115 à 119 g (à partir de 28 000 euros et 30 000 en Trendline Business) et se poursuit en 2.0 TDI 150, toujours à 119 g (à partir de 32 700 euros et 34 530 en Confortline Business), mais aussi en version 190 à 122 g (à partir de 34 450 euros).
C-Max, le plaisir de conduire
Autre grand spécialiste du monospace, Ford aligne le C-Max décliné en Grand C-Max. Comme souvent chez le constructeur, tout en préservant un certain confort, le plaisir de conduire s’inscrit au rang des priorités. Le C-Max ne déroge pas à la règle, sa silhouette le confirme. Son restylage l’an dernier ne fait qu’accentuer le trait. Revers de la médaille, en 4,38 m, l’espace destiné aux bagages se veut limité (au mieux 471 l sans roue de secours). Mais le C-Max compense par une modularité savamment pensée.
Pour les motorisations, le 1.5 TDCi 95 ouvre la marche à 105 g (à partir de 25 100 euros et 26 400 en Business Nav), mais le C-Max mérite mieux. Cela commence, toujours avec le 1.5 TDCi, par une version 105 ch en ECOnetic à 99 g (à partir de 25 500 euros et 26 800 en Business Nav), voire une version 120 ch à 105 g (à partir de 26 300 euros et 27 600 en Business Nav). Point culminant : un 2.0 TDCi en 150 ch à 114 g (à partir de 29 700 euros et 28 800 en Business Nav), voire 170 ch à 124 g (à partir de 32 200 euros).
Enfin, particularités du Grand C-Max (4,52 m), en plus d’une troisième rangée d’assises le transformant éventuellement en 7 places, il possède des portes arrière coulissantes, un plus indéniable.
Crochet par chez Opel avec le Zafira Tourer, devenu le Zafira à l’occasion du Mondial. Cette simplification dans l’appellation correspond à une mise à jour appliquée à mi-parcours dans la carrière de ce « grand » mono-space compact (4,67 m). Une évolution marquée par une refonte de la face avant dans l’esprit de la nouvelle Astra.
Le Zafira procède à sa mise à jour
Toujours aussi accueillant et pertinent dans sa modularité, le Zafira conserve la possibilité de se convertir en 7 places, mais c’est en 5 places qu’il démontre son aptitude à voyager avec un espace généreux pour les bagages (710 l). À grand gabarit, grosse cavalerie, le Zafira souscrit au principe : 1.6 CDTI 120 à 119 g (à partir de 27 950 euros et 32 260 en Business Edition), 1.6 CDTI 134 toujours à 119 g (à partir de 28 700 euros, 33 010 en Business Edition), et 2.0 CDTI 170 à 129 g (à partir de 32 450 euros, voir l’essai page 82).
Commercialisé depuis 2009, le Toyota Verso s’affiche toujours au meilleur de sa forme grâce à une perpétuelle remise en cause. Au cours de son parcours, ce monospace compact (4,46 m) a totalement changé de visage en 2013 ; l’année suivante, il s’est adjoint les compétences de BMW pour le diesel, tout en optimisant son équipement de façon quasi permanente.
Toujours aussi agréable à fréquenter, le Verso s’autorise en option une configuration 7 places. À conjuguer avec le seul 112 D-4D à 119 g (à partir de 26 900 euros et 27 900 en Dynamic Business).
Autre membre de la famille Toyota, la Prius + a toute légitimité de figurer dans ce guide. Apparue en 2012, cette version bénéficiera sûrement des avancées de la Prius quatrième du nom. En attendant, cette extrapolation étirée à 4,62 m continue de proposer ses services et ses 7 places en 136h à 96 g (à partir de 32 200 euros et 34 800 en Dynamic Business).
Le Carens fait son retour
Après deux ans d’absence, le Kia Carens est revenu aux affaires en 2013 avec une approche résolument différente. En 4,53 m désormais, sans renoncer à ses 7 places ni à son sens pratique (coffre de 472 l), il affiche un profil dynamique dans une ambiance qui confine à la berline. Impression identique derrière son volant. Au chapitre moteurs, la progression du Carens est confiée au 1.7 CRDi en 115 ch à 117 g (à partir de 24 450 euros) ou 141 ch à 118 g (à partir de 28 250 euros).
Compter une Fiat 500 parmi les monospaces compacts peut prêter à sourire mais l’hospitalité de la 500L Living lève toute équivoque. En 4,35 m, cette 500 XXL peut se frotter à la concurrence. Elle s’accorde même le luxe d’une configuration 7 places.
À bord, l’ambiance s’avère aussi originale que chaleureuse et les rangements sont légion. Le coffre se veut à l’avenant (560 l en 5 places). Le confort se montre déjà moins prévenant mais les tarifs de cette 500L Living se montrent convaincants. Pour animer tout cela, nous trouvons un 1.3 MultiJet 95 à 107 g (à partir de 22 090 euros) ou un 1.6 MultiJet 120 à 112 g (à partir de 23 090 euros).
Changement de registre pour conclure avec le Dacia Lodgy, atypique s’il en est, où l’espace est offert au meilleur tarif. Pas plus de 4,50 m mais un volume considérable à conjuguer en 5 ou en 7 places. Dans la première configuration, le Lodgy n’oublie pas les bagages (827 l). Bien sûr, à ce prix, la présentation est sommaire, à l’image du confort des sièges. Heureusement, les suspensions se font plus prévenantes. Toujours est-il que l’essentiel est là. Au menu des motorisations, nous avons le dCi 90 à 103 g (à partir de 14 400 euros), épaulé par le dCi 110 à 105 g (à partir de 15 200 euros).