
Certes, les prochains mois pourraient inverser la tendance et le chemin reste long pour atteindre l’objectif de moins de 2 000 morts sur les routes en 2020. Néanmoins, ce bilan provisoire reste positif.
Avec 235 décès en janvier 2018, contre 255 en 2017, la mortalité routière a baissé de 7,8 % en France métropolitaine. De même, 5 100 personnes ont été blessées, dont 1 779 ont dû être hospitalisées plus de 24 h, soit – 5,9 % et – 1,6 % comparé à janvier 2017 (5 418 blessés et 1 808 hospitalisés). Une amélioration qui s’explique par un nombre d’accidents corporel réduit : 4 161, contre 4 420 l’année dernière (- 5,9 %).
Le constat est un peu différent en outre-mer : le nombre d’accidents corporels n’a baissé que de 0,9 % entre janvier 2017 (222) et janvier 2018 (220). Cependant, ces accidents ont été moins souvent mortels : 16 personnes sont décédées contre 23 en 2017 (- 30,4 %), 190 ont été blessées (- 31,7 %) et 103 hospitalisées (- 19,56 %).
D’après l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (Onisr), dans les deux cas, la baisse de la mortalité a principalement concerné les automobilistes.