Les chiffres sur la mortalité et les risques routiers indiquent que, parmi les 27 millions de travailleurs en France, 49 828 salariés ont été victimes d’accidents de la route en 2020. Un chiffre bien sûr en fort repli par rapport aux années pré-pandémie. Cette baisse a atteint 18 % pour les accidents lors d’une mission, lorsque le salarié est sous l’autorité de l’employeur, et 11 % pour les accidents lors des trajets domicile-travail-lieu de déjeuner. Soit tout de même respectivement 11 656 et 38 172 accidents.
En tout, toujours en 2020 et plus précisément concernant la mortalité routière : 356 salariés sont morts à bord de leur véhicule,...
Les chiffres sur la mortalité et les risques routiers indiquent que, parmi les 27 millions de travailleurs en France, 49 828 salariés ont été victimes d’accidents de la route en 2020. Un chiffre bien sûr en fort repli par rapport aux années pré-pandémie. Cette baisse a atteint 18 % pour les accidents lors d’une mission, lorsque le salarié est sous l’autorité de l’employeur, et 11 % pour les accidents lors des trajets domicile-travail-lieu de déjeuner. Soit tout de même respectivement 11 656 et 38 172 accidents.
En tout, toujours en 2020 et plus précisément concernant la mortalité routière : 356 salariés sont morts à bord de leur véhicule, dont 265 en se rendant à leur bureau et 91 lors d’une mission pour l’entreprise. Il est aussi à noter que 38 % des accidents corporels de la route ont un lien avec le travail et que 11 % des accidents de travail sont des accidents routiers.
Accidents de mission : ils représentent 11 % des décès suite à un accident du travail
Si les accidents routiers liés au travail ne sont pas les plus nombreux, ils sont en revanche les plus graves. 11 % des décès suite à un accident du travail sont des accidents de mission, avec des conséquences extrêmement lourdes. Les accidents génèrent en outre 4,8 millions de journées d’arrêt de travail chaque année, soit 18 000 salariés arrêtés pendant un an. Les accidents de la route sont aussi responsables d’un arrêt de travail moyen de 96 jours ; la moyenne pour un accident de travail, hors accident de la route, est de 87 jours.
S’organiser, pour prévenir la mortalité et le risque routiers des salariés
Le gouvernement insiste donc sur le fait que « les accidents routiers professionnels peuvent à la fois avoir des conséquences irréversibles pour le travailleur et ses proches, et être très pénalisants pour la vie et l’activité de l’entreprise ». Les instances publiques poussent alors les employeurs à « agir et évaluer le risque routier comme un risque professionnel à part entière. » Il faut « organiser les déplacements, adapter l’organisation du travail, prévoir le temps nécessaire, définir le mode de transport le plus adapté, organiser les communications, privilégier les communications hors temps de conduite et proscrire l’utilisation du téléphone au volant. »