Comme avec la signalisation : « Nous cherchons à apporter une valeur ajoutée à tous les accessoires d’aménagement, y compris avec l’éclairage », illustre Philippe Tavel pour Modul System. L’aménageur propose ainsi des feux à éclat sur les barres de portage pour signaler le véhicule et éclairer l’espace d’intervention.
Mais pour alimenter ces équipements, le moteur des utilitaires constitue une source d’énergie de moins en moins pertinente : parce que ce moteur accroît alors sa consommation de carburant, mais aussi la pollution atmosphérique et sonore. Pour contourner ce problème, les entreprises ont de plus en plus souvent recours aux «...
Comme avec la signalisation : « Nous cherchons à apporter une valeur ajoutée à tous les accessoires d’aménagement, y compris avec l’éclairage », illustre Philippe Tavel pour Modul System. L’aménageur propose ainsi des feux à éclat sur les barres de portage pour signaler le véhicule et éclairer l’espace d’intervention.
Mais pour alimenter ces équipements, le moteur des utilitaires constitue une source d’énergie de moins en moins pertinente : parce que ce moteur accroît alors sa consommation de carburant, mais aussi la pollution atmosphérique et sonore. Pour contourner ce problème, les entreprises ont de plus en plus souvent recours aux « packs énergies » : des dispositifs de batterie embarqués pour alimenter et recharger le matériel électrique et les outillages. Ces packs se substituent aux moteurs des utilitaires mais aussi aux traditionnels groupes électrogènes.
Un recours aux « packs énergies »
« Le gain est alors lié à l’absence de bruit : un tel module permet de travailler en milieu urbain et ne nécessite aucun entretien », fait valoir Stéphane Crescini pour SD Services. En notant par exemple une forte demande pour ce type d’équipements de la part des entreprises spécialisées dans l’installation de la fibre optique.
Ces packs énergie impliquent toutefois certaines contraintes. « Tout d’abord, ils ne se substituent qu’à de petits groupes électrogènes, soit une puissance de l’ordre de 4 000 à 4 500 watts », prévient Stéphane Crescini. Ils demandent également aux utilisateurs de s’habituer à leur fonctionnement. Pour leur recharge tout d’abord : celle-ci ne peut s’effectuer que partiellement par le biais du véhicule. « Pour une recharge optimale, il faudrait rouler à plus de 50 km/h pendant plus de 50 km en continu », précise Philippe Tavel. La meilleure façon de recharger reste donc le passage à l’atelier. Enfin, l’investissement de départ reste beaucoup plus élevé : « de l’ordre de 3 000 euros pour un pack énergie, contre 600 à 700 euros pour un groupe électrogène », relève Stéphane Crescini.