Suite à son déménagement de Cergy à Bezons dans le Val-d’Oise (95), le groupe Nielsen, prestataire d’informations marketing et de médias, a vu le nombre de ses places de parking se réduire. Une diminution qui a influé sur sa politique de gestion de flotte ainsi que sur les incitations aux salariés pour trouver des moyens de substitution aux voitures.
C’est en 2019 que le groupe Nielsen a déménagé de Cergy à Bezons. Un changement motivé par la volonté de s’implanter à proximité de Paris et du quartier d’affaires de La Défense. Mais avec cette nouvelle localisation, le nombre de places de parking a baissé. Nielsen n’en compte plus que 250 pour environ 500 salariés, alors qu’une bonne part d’entre eux continuent d’effectuer le trajet domicile-travail en voiture. Beaucoup, installés autour de Cergy, y ont conservé leur domicile après ce déménagement. Et au nombre de ces voitures individuelles s’ajoutent les 147 véhicules de Nielsen, attribués aux commerciaux et à la direction générale.
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C’est en 2019 que le groupe Nielsen a déménagé de Cergy à Bezons. Un changement motivé par la volonté de s’implanter à proximité de Paris et du quartier d’affaires de La Défense. Mais avec cette nouvelle localisation, le nombre de places de parking a baissé. Nielsen n’en compte plus que 250 pour environ 500 salariés, alors qu’une bonne part d’entre eux continuent d’effectuer le trajet domicile-travail en voiture. Beaucoup, installés autour de Cergy, y ont conservé leur domicile après ce déménagement. Et au nombre de ces voitures individuelles s’ajoutent les 147 véhicules de Nielsen, attribués aux commerciaux et à la direction générale.
Difficile, avec un tel volume, de s’accommoder d’un parking si restreint. Conséquence directe : « Nous avions un pool d’une vingtaine de véhicules, conduits par les membres de l’équipe commerciale qui n’avaient pas de voiture de fonction ou de statut. Nous l’avons arrêté à l’occasion du déménagement : pour des raisons économiques, dans une démarche écologique mais aussi parce qu’il immobilisait des stationnements », indique Vincent Gabriele, facility manager de JLL, le prestataire en charge de la gestion du bâtiment de Nielsen. En substitution, l’entreprise a orienté ses salariés vers les transports en commun ou les VTC pour leurs trajets professionnels.
Une prime d’abandon du véhicule
Pour limiter les déplacements automobiles de ses salariés et la fréquentation du parking, Nielsen a aussi proposé une prime d’abandon du véhicule de fonction. Une prime de l’ordre de 7 400 euros bruts par an, à laquelle s’ajoute la gratuité du titre de transport en commun. « Cette initiative n’a pas eu beaucoup de succès sinon pour une personne qui habitait Paris intra-muros et pour qui se garer était un vrai casse-tête », commente Frédéric Vaurillon, en charge de la gestion du parc de Nielsen.
Nielsen a aussi favorisé l’utilisation de vélos (voir l’encadré ci-dessous). Et a offert la gratuité des titres de transport aux salariés dont le temps de trajet est rallongé par le recours aux transports en commun plutôt qu’à un véhicule individuel, ou pour ceux qui se garent dans un parking intermédiaire sur leur trajet pour garer leur véhicule personnel et prendre les transports en commun.
Malgré ces initiatives, le manque de places a persisté. Il a en partie été réglé par la location d’une centaine de places louées aux alentours : dans des résidences, des parkings publics, privés ou de grandes surfaces. Mais cet apport est demeuré insuffisant. Avant la généralisation du télétravail suite à la crise sanitaire, l’entreprise a également développé le « home office » deux jours par semaine. Ce qui a amené à se séparer d’une vingtaine de places louées à l’extérieur, mais sans résoudre tout à fait le manque de stationnements.
Une appli pour le parking
Peu après son arrivée à Bezons, Nielsen s’est donc tourné vers l’application MyCarSpot. « Elle a permis de gérer les pics d’activité des lundis, mardis et mercredis dans le parking, note Vincent Gabriele. Elle a aussi offert d’obtenir un certain nombre d’informations sur les pics de fréquentation et d’adapter notre mode de fonctionnement par rapport à la fréquentation, mais aussi d’attribuer des priorités. Tous les véhicules, des salariés ou de fonction, y ont accès mais nous avons établi un barème pour déterminer les priorités : selon l’éloignement, la situation personnelle, pour les femmes enceintes par exemple », poursuit-il.
« Le groupe a décidé, dès le premier confinement, de fermer tous ses immeubles dans le monde. En juin, seuls quelques pays ont été autorisés à rouvrir les bureaux mais avec des conditions sanitaires strictes et une limitation de la fréquentation à un tiers du personnel au maximum », explique le responsable. Et lors du deuxième confinement, le télétravail a été relancé. De quoi soulager le parking… au moins temporairement.
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