Nissan Qashqai 2021 : bond en avant

Le Nissan Qashqai troisième du nom affiche un design reconnaissable et, surtout, un intérieur qui gagne en raffinement. Ce crossover est aussi le premier à employer la plate-forme CMF-C de l’alliance Renault-Nissan Mitsubishi, conservant un gabarit compact avec juste 4,42 m de long, raisonnable au moment de trouver une place en créneau.

Sous le capot, le changement est plus flagrant : fini le diesel ! Ce Qashqai n’est proposé qu’avec un seul 4-cyl. essence doté d’une micro-hybridation de 12 V, avec 140 ch en entrée de gamme et boîte manuelle, et 158 ch pour les deux variantes automatiques, en deux ou quatre roues motrices. Nous avons essayé la version intermédiaire (BVA 158 ch traction), celle qui sera la plus vendue aux flottes, en attendant l’original hybride e-Power l’an prochain. Il s’agit en l’occurrence d’un hybride dit « série » qui, au lieu d’utiliser en alternance un moteur thermique et un moteur électrique pour entraîner les roues comme dans les modèles que l’on connaît notamment chez Toyota, emploie un puissant moteur électrique qui est le seul à entraîner les roues, tandis qu’un petit 3-cyl. essence fait office de générateur électrique. Nous verrons à l’usage le résultat en agrément et en consommation réelle mais il faudra patienter jusqu’en 2022.

Pour cette version d’essai, la conduite se veut classique, tout juste faut-il s’habituer à la transmission à variateur qui fait monter le moteur dans les tours et manque de frein moteur par rapport à une boîte automatique ou robotisée à double embrayage. La consommation reste moyenne avec environ 8 l/100 km en parcours mixte, alors que le système hybride léger donne un petit coup de boost au couple (6 Nm) et se recharge grâce au freinage régénératif.

Confort

Cette version Tekna+ s’équipait de l’option jantes 20 ’’ qui va de pair avec l’adoption d’un train arrière multi-bras, offrant un comportement nettement plus efficace et rigoureux qu’avec le modèle précédent. Le confort est un des atouts de cette configuration, d’autant que l’espace à bord se montre généreux et l’insonorisation, soignée. Une attention pour les familles : les portes arrière s’ouvrent à presque 90 °. Le coffre a quant à lui gagné en volume jusqu’à 504 l utiles. La planche de bord offre une présentation sobre mais voulue plus premium. Les matériaux, du moins dans les parties les plus visibles, se révèlent en effet flatteurs et les sièges font l’objet d’un effort tout particulier.

Avec la cartographie Google Maps connectée (Live Maps et Live Traffic) et une fonction Remote Control pour envoyer une destination à distance, une fois programmée tranquillement à domicile, le Qashqai aligne une panoplie de fonctionnalités high-tech. Il est même possible de se faire une idée du lieu d’arrivée grâce aux images de Google Street View. La vision à 360 ° offerte par les caméras est aussi très bien réalisée.

Dans notre version d’essai, le Qashqai se montre compétitif (34 890 euros TTC en finition Business Edition), mais il faut recourir à la courte liste d’options pour bénéficier du Pack Techno (1 600 euros) avec la navigation avec écran 9 ’’, les services connectés, la vision à 360 °, les (efficaces) assistances à la conduite semi-autonome et les feux de route automatiques. Heureusement, la version Business Edition inclut de série la peinture métallisée, une roue de secours temporaire, un chargeur à induction, Apple CarPlay sans fil et Android Auto, et des services à distance sur smartphone (géolocalisation, historique de conduite, etc.).