
Nissan planche sur un nouvel ADAS avec sa technologie d’aide à la sécurité active. Pour ce faire, les informations proviennent des capteurs que l’on connaît déjà, à savoir les radars, caméras et lidars. Mais ces informations sont interprétées de façon beaucoup plus rapide et complète. Elles permettent ainsi d’effectuer automatiquement des manœuvres d’évitement par exemple, mais pas que. Nissan baptise fort justement cette technologie Ground Truth Perception, soit « perception de la vérité de terrain ». Ce qui devrait permettre une conduite autonome de niveau 3 et plus, un objectif toujours revendiqué par Nissan.
Rapidité d’exécution

Cette technologie d’aide à la sécurité active développée par Nissan analyse en temps réel, avec un haut degré de précision, la forme et la distance des objets, ainsi que la structure de la zone entourant le véhicule. À l’aide de ces informations, le système analyse instantanément la situation dans laquelle se trouve le véhicule. Il procède aussi à une évaluation pour exécuter automatiquement les opérations d’évitement de collision.
Cette technologie peut également détecter une circulation ralentie ou des obstacles routiers au loin, et exécuter les changements de voie en conséquence. Autre avantage secondaire mais qui reste un problème pour tous les systèmes d’aide à la conduite connectés en temps réel, cette technologie peut fournir une assistance accrue aux conducteurs dans les zones qui ne détaillent pas assez les informations cartographiques.
Coopération avec la Silicon Valley
Nissan n’est pas tout seul pour développer technologie d’aide à la sécurité active. Le constructeur s’appuie sur la société d’ingénierie américaine basée dans la Silicon Valley, LuminarTech, qui gère la technologie lidar. Autre entreprise californienne dans le domaine du contrôle avancé de prévention des collisions, Applied Intuition. Ce spécialiste développe un système de simulation très sophistiqué pour un contrôle de haute précision dans un environnement numérique. Nissan ne cite à aucun moment le principe de l’intelligence artificielle. Une IA qui, tout comme la conduite autonome, pourrait intimider ses futurs conducteurs.