Quel mode de gestion a été choisi par le service des achats de l’État ?
Un contrat de fleet management passé avec ALD Automotive est en cours de déploiement dans les ministères. Un accord cadre a été conclu par l’Ugap pour l’ensemble du parc ; il est ensuite décliné par marché et par ministère. D’ores et déjà, 20 % des véhicules des ministères sont entrés dans le marché et le déploiement doit être achevé en 2011, comme l’a rappelé la circulaire du 2 juillet dernier.
Que visez-vous avec le choix du fleet management ?
L’objectif numéro 1 est de disposer d’une vision complète par ministère et par direction, etc., du parc, de sa composition, de...
Quel mode de gestion a été choisi par le service des achats de l’État ?
Un contrat de fleet management passé avec ALD Automotive est en cours de déploiement dans les ministères. Un accord cadre a été conclu par l’Ugap pour l’ensemble du parc ; il est ensuite décliné par marché et par ministère. D’ores et déjà, 20 % des véhicules des ministères sont entrés dans le marché et le déploiement doit être achevé en 2011, comme l’a rappelé la circulaire du 2 juillet dernier.
Que visez-vous avec le choix du fleet management ?
L’objectif numéro 1 est de disposer d’une vision complète par ministère et par direction, etc., du parc, de sa composition, de son utilisation ou encore de son coût réel de gestion. Des éléments que nous n’avons pas aujourd’hui en main. L’objectif n° 2 est de diminuer le coût d’entretien. À l’heure actuelle, les véhicules sont soit entretenus chez des garagistes locaux, sans marché comme des particuliers, soit pris en charge au sein des garages administratifs. En clair, cela revient plus cher que des garages sélectionnés et pilotés par le prestataire. Sur l’entretien, nous estimons ainsi les gains à 20 % ; nous souhaitons donc introduire la notion de gestion de flotte et bénéficier ensuite de réduction sur ce poste, ce qui est le cas avec les véhicules déjà couverts.
Le recours à la location longue durée est-il envisageable ?
À ce stade, nous ne considérons pas que la location soit une option intéressante pour l’État. Avec les prix d’achat de l’Ugap et le coût de financement de l’État, nous bénéficions d’un coût de mise à disposition du véhicule moins cher que ce que peut nous proposer un loueur. En outre, pour réaliser un bon contrat de LLD ou de LOA, il aurait fallu une connaissance précise et détaillée du parc, des conditions d’utilisation, des lois de roulage, toutes choses que nous n’avions pas. Sans pouvoir donner ces informations, il était difficile de mener à bien un contrat de LLD. Ce qui ne signifie pas que nous n’y viendrons pas quand nous aurons en main les données précises sur le parc. C’est pourquoi nous avons choisi de privilégier la solution d’acquisition aux meilleurs prix, associée au contrat de fleet management.