« Notre travail sur le TCO a un impact immédiat sur l’environnement » : Valérie Mazin, Michelin

Valérie Mazin est le responsable marketing des marchés remplacement tourisme et camionnette 4x4 France de Michelin.
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Quelles sont les attentes de vos clients en termes de développement durable ?

Aujourd’hui, plutôt que des attentes environnementales, les gestionnaires nous demandent une optimisation accrue de la gestion du parc et du TCO. Et ce travail a un impact immédiat sur l’environnement, avec de moindres émissions de CO2. Le coût d’usage a émergé ces dernières années et s’est imposé sur le prix d’achat, notamment en tant que critère déterminant des appels d’offres de nos clients.

Quelles réponses Michelin apporte-t-il ?

Notre contribution suit deux axes en travaillant sur la résistance au roulement des pneumatiques pour réduire la consommation de carburant, et en augmentant la longévité des pneus. Nous arrivons ainsi à une économie moyenne de carburant de 0,4 l/100 km, et à un accroissement de 10 000 km de la longévité de nos pneus. Plus largement, nous maintenons l’équilibre entre les trois performances que sont la longévité, l’économie de carburant et la sécurité.

Des innovations sont-elles à attendre ?

L’innovation fait partie de l’histoire de Michelin. En 1992, nous avons introduit la silice, avec à la clé des gains sur la résistance au roulement et donc sur le TCO et le CO2. Nous consacrons 600 millions d’euros par an à nos services de R&D qui recherchent des technologies et des matériaux nouveaux. Chez Michelin, il s’agit d’une démarche continue et pérenne. Et les attentes des entreprises sur l’économie et l’écologie me convainquent que nous allons dans la bonne direction.

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