Ministère de l’écologie : « Nous actionnons deux leviers : la rationalisation et la mutualisation »

Combien de véhicules rassemble votre flotte ?

Aujourd’hui, elle regroupe environ 170 véhicules particuliers, pour l’ensemble des services de l’administration centrale du ministère. Pour près de 65 % d’entre eux, ces véhicules sont des VP de segment A et B. Une partie est affectée aux services (directions générales), les autres sont mutualisés au sein de pools. Nous travaillons à diminuer le nombre de nos véhicules : en deux ans, nous l’avons déjà baissé d’environ 20 %. Un chiffre d’autant plus notable que notre ministère résulte de la fusion de plusieurs ministères (équipement, écologie, etc.) qui avaient leur fonctionnement propre.

Comment avez-vous obtenu ce résultat ?

Pour atteindre ce chiffre, nous avons actionné deux leviers. Premier levier, nous avons rationalisé l’utilisation des véhicules. Nous avons rencontré chaque direction et travaillé à faire appliquer les règles du plan administration exemplaire, inspiré de la circulaire État exemplaire de décembre 2008 qui vise à réduire les parcs et leurs émissions de CO2. Deuxième levier, nous cherchons à mutualiser l’utilisation, en supprimant les véhicules sous-utilisés ou mutualisables. Nous mettons donc en place des pools, en visant à terme un pool unique. Ces deux leviers sont complétés par des actions de communication et de sensibilisation.

Avez-vous diminué les émissions de CO2 ?

Nos objectifs sont fixés par la récente circulaire du premier ministre relative à la rationalisation de la gestion du parc automobile de l’État. Les véhicules les plus anciens doivent ainsi être progressivement retirés d’ici 2013. Dès à présent, nous nous situons dans cette tendance. En parallèle, nous suivons l’impératif de réduction des émissions de CO2. Globalement, nous avons obtenu une baisse nette, avec un taux moyen du parc en service de 147 g/km en 2008, 140 g/km en 2009 et proche de 130 g/km en 2010, anticipant de ce fait de deux ans les objectifs ciblés au titre de l’État exemplaire. L’année prochaine, nous visons 125 g/km.