La Dacia Sandero a toujours fait valoir son rapport prix/prestations imbattable. Et ce, en raison de sa fabrication en Roumanie. Mais aussi, et surtout, du fait de sa plate-forme ancienne, celle de la Renault Clio de seconde génération. Elle peut dorénavant faire valoir pour sa troisième génération des dessous plus présentables, ceux de l’actuelle Clio V (voir notre dernier essai de la Clio).
Des prix toujours compétitifs
Cette plate-forme baptisée CMF-B a deux déclinaisons. Celle de la citadine Clio avec un haut niveau d’électronique embarquée, pour des aides à la conduite et une connectivité totale. Et une déclinaison plus « low cost » qui répond aux normes de sécurité en Europe (freinage d’urgence et détecteurs d’angles morts) mais se passe du reste. Cela permet de rester dans une fourchette de prix toujours compétitifs à 14 000 euros TTC environ (prix non communiqués, commercialisation en octobre 2020).
Essence ou GPL, adieu au diesel
Au passage, cette nouvelle Dacia Sandero s’allonge d’un centimètre à 4,09 m, s’abaisse d’autant (1,50 m), alors que sa largeur augmente de 5 cm (1,85 m). Ce qui lui confère une prestance plus affirmée sur la route. L’habitabilité s’accroît surtout à l’arrière avec 42 mm supplémentaires pour les genoux des passagers. De son côté, le coffre bouge peu à 310 l (+ 8 l). La garde au sol est équivalente à celle de l’ancienne génération en cinq portes (13,3 cm). Tout comme d’ailleurs en Stepway aux airs de baroudeuse (17,4 cm), soit 65 % des ventes. À l’intérieur, des éléments plus cossus de la planche de bord et de la console centrale de la Renault Clio sont repris, c’est très bien.
Les motorisations font l’impasse sur le diesel. Elles se composent principalement du 3-cyl. 1.0 l TCe en 65 et 90 ch, complété par sa déclinaison carburant au GPL en 100 ch.