
« Nous avons réinventé la Zoé avec sa nouvelle face avant, tout en conservant son design devenu iconique alors que tous ses dessous ont été modifiés », assure Gilles Normand, le patron du Véhicule Électrique de Renault. Et quand il énumère les changements, on comprend mieux qu’il s’agit bien d’une nouvelle génération de la n° 1 des ventes de véhicules électriques en France et n° 2 en Europe.
En effet, sur la même plate-forme technique (4,08 m de longueur), toute l’architecture électrique et électronique a été revue pour offrir, dans un même encombrement, plus de puissance, d’autonomie et de capacité de recharge en courant continu qui lui manquait tant. Sans oublier toutes les aides à la conduite, dites ADAS, qui en font une voiture à pilotage semi-automatique.
Deux puissances au catalogue
Le moteur actuel de 108 ch/225 Nm avec sa batterie de 41 kWh pour 300 km d’autonomie est conservé au catalogue pour un accès à la gamme en Zoé Z.E. 40. Mais cette nouvelle version voit sa puissance portée à 135 ch/245 Nm, sa vitesse maximale poussée à 140 km/h (+ 5 km/h), le 0 à 100 km/h atteint en moins de 10 secondes, avec des reprises de 80 à 120 km/h améliorées de 2,0 à 7,1 secondes. La batterie passe donc à 52 kWh dans un même encombrement (45 kg supplémentaires), assurant 25 % d’autonomie en plus, soit 380 km selon le cycle WLTP.
Enfin, et surtout pour la commodité des utilisateurs, la Zoé embarque un chargeur Combo CCS de 50 kW en courant continu qui lui faisait tant défaut (150 km d’autonomie en 30 min), en complément du chargeur Caméléon Type 2 en courant alternatif jusqu’à 22 kW.
Ainsi restylée et remotorisée, la Zoé dite de troisième génération sera commercialisée en octobre prochain, offrant toujours le choix entre l’achat ou la location de sa batterie (prix non déterminés).