Jean Roques, directeur général de la structure, avance quelques pistes d’explication : « Un véhicule de fonction reste très personnel, constate-t-il, et c’est un privilège auquel sont attachés les salariés. Partager sa voiture avec quelqu’un d’autre, cela signifie la vider à chaque fois, sans être sûre qu’elle ne soit pas rendue sale ou abîmée. »
À propos du crédit mobilité qui permet d’utiliser une voiture plus fonctionnelle en semaine et une voiture à usage familial le week-end, le responsable estime trop incertaines les solutions existantes : « La possibilité de choisir un véhicule urbain en semaine et un véhicule familial en cas de...
Jean Roques, directeur général de la structure, avance quelques pistes d’explication : « Un véhicule de fonction reste très personnel, constate-t-il, et c’est un privilège auquel sont attachés les salariés. Partager sa voiture avec quelqu’un d’autre, cela signifie la vider à chaque fois, sans être sûre qu’elle ne soit pas rendue sale ou abîmée. »
À propos du crédit mobilité qui permet d’utiliser une voiture plus fonctionnelle en semaine et une voiture à usage familial le week-end, le responsable estime trop incertaines les solutions existantes : « La possibilité de choisir un véhicule urbain en semaine et un véhicule familial en cas de besoin le week-end peut être indiscutablement plus agréable. Mais trouver un modèle familial chez un loueur courte durée le week-end ou pour les vacances devient très compliqué si l’on ne s’y prend pas à l’avance. »
Jean Roques pointe aussi des limites financières : « La question d’ouvrir les véhicules autopartagés aux salariés à titre privé ne me semble pas forcément une opportunité économique pour l’entreprise. Le surkilométrage réalisé, avec le surcoût en conséquence sur le contrat de location, l’obligation de mettre en avant une tarification attractive, le traitement d’assurances particulières liées à l’usage privatif mais aussi la gestion du partage privé-professionnel tempèrent très largement l’économie espérée », déplore-t-il.