Magazine N°212

Dommage...
C’est un fait établi : les consommations avancées par les constructeurs, tout comme les émissions de CO2 lors des tests, sont… théoriques. Mais elles n’en constituent pas moins des indicateurs, sachant que les constructeurs procèdent en amont à l’optimisation de leurs véhicules, et ce dans les conditions idéales des tests. Fallait-il alors en arriver là ?
Vous le constaterez en parcourant nos colonnes, nous n’avons supprimé aucune référence au groupe Volkswagen. Pouvions-nous faire autrement ? Non, d’abord parce tout Volkswagen n’est pas responsable. Ensuite car c’est bien l’ensemble des constructeurs qui vont devoir prouver la validité de leurs tests. En espérant que l’affaire ne fasse pas tache d’huile, équipementiers aux premiers rangs.
Ce grand déballage pourrait avoir au moins un mérite : imposer la révision des tests antipollution des véhicules pour les faire coller à la réalité plus rapidement qu’il n’était prévu, avec le passage du cycle NEDC au cycle WLTP. Et il serait bien surprenant que le diesel s’en sorte complètement indemne…
Bonne lecture malgré tout,
Guillaume Pommereau, Rédacteur en chef