« Nous sommes convaincus que se démarquer nécessite la maîtrise totale de la livraison, donc avoir nos propres chauffeurs et véhicules pour maîtriser l’expérience client », explique Thomas Ors, directeur projet transports d’O’logistique. Le groupe Casino a ainsi conclu un partenariat avec Ocado, spécialiste britannique des cybermarchés, et acquis sa solution de préparation des commandes. Et pour optimiser son circuit de livraison, il a acheté des véhicules conçus spécifiquement, avec un carrossage adapté, assez complexe, fait pour que le chargement et le déchargement soient les plus rapides possibles. Autre originalité, il s’agit de véhicules...
« Nous sommes convaincus que se démarquer nécessite la maîtrise totale de la livraison, donc avoir nos propres chauffeurs et véhicules pour maîtriser l’expérience client », explique Thomas Ors, directeur projet transports d’O’logistique. Le groupe Casino a ainsi conclu un partenariat avec Ocado, spécialiste britannique des cybermarchés, et acquis sa solution de préparation des commandes. Et pour optimiser son circuit de livraison, il a acheté des véhicules conçus spécifiquement, avec un carrossage adapté, assez complexe, fait pour que le chargement et le déchargement soient les plus rapides possibles. Autre originalité, il s’agit de véhicules très visuels, « de façon à se démarquer et d’associer O’logistique à un service de transport et de livraison premium du groupe Casino », précise Thomas Ors.
Ces véhicules de 3,5 t comportent une cabine « qui sort des sentiers battus », avec un logo jaune sur fond violet. La cabine est en total covering, entre autres parce que la couleur souhaitée était difficile à obtenir en peinture et que le film protège notamment des rayures. Le segment caisse du camion est décliné selon les modèles en cinq couleurs illustrées chacune par un fruit ou un légume, par exemple par le citron et la banane pour le jaune. Pour cette partie du véhicule, l’entreprise a choisi un covering partiel pour des raisons de coût. « Un covering total aurait coûté environ deux fois plus cher », note Thomas Ors. Quant à l’arrière du véhicule, une surface peinte un lettrage permet de transmettre un double message, d’abord relatif au recrutement. « Il est difficile de recruter des chauffeurs-livreurs. Nous espérons séduire et faire en sorte que nos véhicules fassent envie », ajoute Thomas Ors. Ce message est assorti d’un QR Code.
L’autre message transmis à l’arrière du véhicule est lié au respect de l’environnement et au fait que ces camions roulent au biogaz. « L’avantage d’un lettrage, c’est qu’on peut le modifier selon les nécessités. Aujourd’hui, nous mentionnons l’enseigne pour laquelle nous allons commencer les livraisons, Monoprix, et nos partenaires », reprend Thomas Ors. Partenaires qui sont Megamark, qui a piloté la création graphique et le déploiement de la campagne, le carrossier Kelge et Vesna, spécialiste du transport frigorifique, tous français. La flotte d’O’logistique comprend 93 véhicules, dont certains sont encore en train d’être carrossés, et devrait abriter quelque 700 véhicules à terme