Quantum France : vers les motorisations alternatives
Filiale d’un constructeur informatique américain, le bureau de vente Quantum France a revu ses objectifs 2018 pour sa quarantaine de VP de fonction. Objectif : s’adapter aux évolutions annoncées depuis septembre par l’État et la ville de Paris en termes de développement durable. D’où une réflexion sur le choix du diesel, de l’essence ou de l’hybride.
Pour Quantum, Quantum France est en charge des ventes en France, mais aussi en Europe du Sud et dans les pays émergents dont Dubaï et la Russie. Ses 60 collaborateurs se déplacent beaucoup en voiture, mais aussi en train et surtout en avion. La société dispose d’une petite quarantaine de VP de fonction diesel pris en LLD sur 36 mois et 30 000 à 140 000 km.
« Les kilométrages sont totalement personnalisés. Le plus faible s’élève à 30 000 km sur 3 ans contre 140 000 km pour le plus élevé. Nous revoyons les kilométrages effectifs tous les six mois, notamment en cas de changement de zone géographique ou d’usage des conducteurs », indique Laurence...
Pour Quantum, Quantum France est en charge des ventes en France, mais aussi en Europe du Sud et dans les pays émergents dont Dubaï et la Russie. Ses 60 collaborateurs se déplacent beaucoup en voiture, mais aussi en train et surtout en avion. La société dispose d’une petite quarantaine de VP de fonction diesel pris en LLD sur 36 mois et 30 000 à 140 000 km.
« Les kilométrages sont totalement personnalisés. Le plus faible s’élève à 30 000 km sur 3 ans contre 140 000 km pour le plus élevé. Nous revoyons les kilométrages effectifs tous les six mois, notamment en cas de changement de zone géographique ou d’usage des conducteurs », indique Laurence Pradeau qui, en tant qu’office manager, est responsable de la gestion de la flotte.
Les véhicules sont majoritairement des BMW ou des Volvo pour la direction et les commerciaux, des Skoda ou des Seat pour les techniciens. « Le véhicule reste encore un complément de salaire », souligne Laurence Pradeau. Un aspect qui se traduit dans les équipements : « La boîte automatique, le GPS et le Bluetooth sont standards chez nous. Nous ajoutons toujours d’autres options : quasiment tous nos véhicules s’équipent d’un toit ouvrant et/ou d’une sellerie cuir. »
Des fournisseurs inchangés en 2018
Côté prestataires, il ne devrait pas y avoir d’évolution en 2018 : « Nous sommes passés d’Audi à BMW il y a trois ans, et souhaitons garder BMW comme constructeur principal dans l’immédiat. Nous travaillons avec trois loueurs : LeasePlan, ALD Automotive et Parcours, récemment racheté par ALD mais qui reste encore indépendant. Ceci nous permet de faire jouer la concurrence efficacement », argumente Laurence Pradeau.
En revanche, l’entreprise se pose des questions sur sa politique tout-diesel. « Il y a six mois, je n’avais pas les mêmes objectifs qu’aujourd’hui, note Laurence Pradeau. Je me disais que nous allions progressivement passer à l’essence mais en gardant une visibilité de 36 mois. » Mais depuis septembre dernier, la gestionnaire pense que « le changement sera à la fois plus rapide et plus drastique, avec les 10 % de hausse planifiés en 2018 pour le diesel ou encore l’objectif pour la France d’atteindre un taux d’émissions moyen de 95 g de CO2 d’ici 2020. Il y aura rapidement des paramètres supplémentaires à prendre en compte, des restrictions et une fiscalité sur les émissions de CO2 qui évoluera plus vite que je ne le croyais, avec des impacts sur la TVA et le malus. »
Sans compter que les bureaux de Quantum France sont localisés à Neuilly-sur-Seine (92), aux portes de Paris dont le dernier Plan Climat Air Énergie territorial ambitionne la fin du diesel en 2024 et de l’essence en 2030. « Comme nous souhaitons participer au développement durable, que nous sommes déjà très avancés sur le recyclage, nous allons étudier une adaptation possible de la flotte », avance Laurence Pradeau.
L’objectif est donc de développer trois volets : du diesel pour les conducteurs parcourant plus de 20 000 voire 30 000 km par an, de l’essence entre 10 000 et 20 000 km, et l’hybride pour d’autres. « Certains collaborateurs, compte tenu de leur usage, pourraient être concernés par l’hybride. Mais l’électrique n’est pas du tout applicable à notre activité professionnelle », constate Laurence Pradeau.
Diesel, essence ou hybride ?
Reste à savoir si la baisse de consommation promise par l’hybride suffirait à compenser le surcoût à l’achat. « Tous les témoignages entendus avertissent que si l’usage est mal défini, l’hybride peut se montrer coûteux, tempère la gestionnaire de parc. Je souhaiterais donc avoir un questionnaire très précis sur l’usage de nos conducteurs, combinant leur kilométrage annuel moyen et la répartition ville/route, afin de déterminer leur éligibilité à l’hybride. Actuellement, je ne sais pas la définir, entre autres par méconnaissance de leur usage personnel. »
Si rien n’est prévu dans l’immédiat, Laurence Pradeau a déjà évoqué le sujet avec ses loueurs. L’un d’entre eux lui a proposé d’envisager des locations d’un mois : l’occasion de faire tester l’hybride aux conducteurs et de définir si cette motorisation est adaptée ou non avant de se lancer.
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