
Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, vient de lancer l’Observatoire national du covoiturage au quotidien. Avec un objectif : « suivre l’évolution des pratiques du covoiturage courte-distance en France et évaluer l’impact des mesures mises en œuvre par l’État, les collectivités et les entreprises afin d’adapter de façon agile leurs politiques publiques. »
Pour construire cet Observatoire national du covoiturage, les services de l’État ont collaboré avec le Cerema, l’Ademe, le GART, les collectivités et les opérateurs de covoiturage au quotidien. Le financement est assuré par le plan France Relance et le ministère des Transports. Cet observatoire fera appel aux données en provenance du Registre de preuve de covoiturage et s’intégrera au sein de Covoiturage.beta.gouv.fr, une start-up de l’État.
Observatoire national du covoiturage : pour les collectivités et les entreprises
« Les collectivités et les entreprises vont désormais disposer d’un outil innovant pour mieux piloter leurs stratégies de mobilités durables, notamment en faveur du covoiturage », avance le communiqué de presse du ministère des Transports. Un certain nombre d’outils seront ainsi mis à disposition de ces utilisateurs, dont un premier ensemble de cartographies dynamiques pour suivre l’évolution du covoiturage dans les territoires. Sont déjà disponibles une représentation en 3D des flux entre les territoires ; une représentation du nombre et de l’occupation des véhicules par territoire ; une cartographie des aires de covoiturage. Des outils « régulièrement consolidés et enrichis avec les données disponibles en open data (offre de transports en commun, pollution de l’air, trafic routier, etc.). »
Un tableau de bord
En outre, un tableau de bord avec de premiers indicateurs offre déjà aux utilisateurs « de visualiser les grandes tendances en matière de covoiturage courte distance et fournit aux collectivités et entreprises les moyens de piloter avec précision leurs politiques de covoiturage. » Ainsi, plus de 1,5 million de trajets ont été référencés par le Registre de preuve de covoiturage en 2021, avec à la clé 6 800 tonnes de CO2 économisées et « près de 35 millions de kilomètres parcourus certifiés par le Registre. » D’autres indicateurs sont prévus en 2022.