Avec, au fur et à mesure des avancées technologiques, des motorisations turbodiesels de plus en plus sobres. Sa remplaçante pointera le nez au salon de Genève début mars, avec une commercialisation programmée pour l’été prochain. De par les prix pratiqués aujourd’hui, l’A3 actuelle n’en demeure pas moins un choix intéressant mais la récente BMW Série 1 ou la nouvelle Mercedes Classe B la relèguent au rang de vénérable défricheuse du premium.
Le 1.6 TDI est proposé en accès à la gamme à 90 ch pour 114 g (à partir de 23 720 euros, Business Line : + 1 200 euros) et en 105 ch avec le Stop&Start à 99 g ou sans ce dernier à 109 g (à partir...
Avec, au fur et à mesure des avancées technologiques, des motorisations turbodiesels de plus en plus sobres. Sa remplaçante pointera le nez au salon de Genève début mars, avec une commercialisation programmée pour l’été prochain. De par les prix pratiqués aujourd’hui, l’A3 actuelle n’en demeure pas moins un choix intéressant mais la récente BMW Série 1 ou la nouvelle Mercedes Classe B la relèguent au rang de vénérable défricheuse du premium.
Le 1.6 TDI est proposé en accès à la gamme à 90 ch pour 114 g (à partir de 23 720 euros, Business Line : + 1 200 euros) et en 105 ch avec le Stop&Start à 99 g ou sans ce dernier à 109 g (à partir de 24 930 euros pour les deux). On trouve ensuite le 2.0 TDI en 140 ch (115 g, à partir de 26 380 euros) et en 170 ch (129 g, à partir de 30 380 euros). Notez la disponibilité du Quattro sur ces deux puissances pour 2 130 euros supplémentaires.
Née en 2004, la BMW Série 1 a récemment cédé sa place à la deuxième génération en carrosserie 5 portes uniquement. Si renouveler cette icône du segment C premium paraissait un exercice difficile, le bavarois a su emprunter la bonne voie pour y parvenir : la voiture a été allongée de 8,5 cm à 4,32 m, pour un empattement augmenté de 3 cm au bénéfice de l’habitabilité, le tout sans dénaturer un style original et en améliorant grandement le confort dynamique.
BMW Série 1, un renouvellement réussi de la gamme
La maturité de cette compacte s’accompagne d’une nouvelle génération de diesels qui combinent puissance, douceur, disponibilité, performances et sobriété bien entendu. Le réputé 2.0 l turbodiesel est décliné en 116d de 116 ch à 117 g (à partir de 25 950 euros), en 118d de 143 ch à 118 g (à partir de 27 750 euros), et en 120d de 184 ch à seulement 116 g (à partir de 31 600 euros) ; tous les trois émettent 119 g en boîte auto et le 125d de 218 ch arrive à tout juste 126 g. Enfin, une version 116d Efficient Dynamic à 99 g et 3,8 l/100 km, avec le 1.6 turbodiesel, sera commercialisée au printemps prochain avec les deux finitions « Pros » Business et Executive, à l’exception de la 120d.
Troisième modèle incontournable du premium C allemand, la récente Mercedes Classe B qui a su négocier avec succès le passage du monospace à la berline rehaussée mais racée : la longueur s’accroît de 8,6 cm à 4,46 m, alors que la hauteur perd 4,6 cm à 1,56 m. Mieux assise, plus dynamique dans son design comme dans son comportement sur la route, cette classe B gagne donc en agrément de conduite mais sacrifie les atouts du monospace sur l’autel de la sportivité : le volume du coffre est en baisse, à 486 l contre 540 auparavant. La nouvelle palette de puissances du 1.8 turbodiesel propose pour l’heure la B 180 CDI de 109 ch à 114 g (à partir de 27 400 euros) et la B 200 CDI de 136 ch à 115 g (à partir de 28 900 euros). Au second semestre 2012, le 2.1 turbodiesel reprendra aussi du service en 220 CDI de 170 ch et en B 250 CDI de 204 ch.
Derrière cette triplette germanique, la Mini Countryman joue les trouble-fête par son style décalé et ses prestations d’habitabilité et de praticité moins optimisées que ses concurrentes, pour mieux mettre en valeur l’originalité de sa ligne. Première Mini de l’histoire à comporter quatre portes… et quatre roues motrices en option, la Countryman séduit malgré sa prise d’embonpoint : 1,3 t, 4,10 m de longueur, 1,79 m de largeur et 1,56 m de hauteur. De plus, ce SUV d’un nouveau type modère son appétit avec le 1.6 l turbodiesel BMW de 90 ch (115 g, à partir de 22 750 euros) et 112 ch (115 g, à partir de 25 250 euros, et 129 g en 4×4, à partir de 26 950 euros). Le 2.0 l turbodiesel de la SD développe 143 ch (122 g, à partir de 29 200 euros), à partir de 30 900 euros en All4 4×4 (130 g). Des prix résolument premium !
La Citroën DS4 veut jouer les trouble-fête
Autre trouble-fête aux ambitions réelles : la Citroën DS4, basée sur la plate-forme de la C4 mais raccourcie de 6 cm (soit 4,27 m) et rehaussée à 1,53 m pour une largeur plus imposante de 1,81 m. Loin de faire penser à un break surélevé ou un monospace, cette DS4 se veut résolument un crossover, premium qui plus est. Et le résultat, sur la route, est probant, avec un style inédit assez agressif qui dégage un comportement dynamique excellent et une belle prestance. À l’intérieur, le souci du détail et de la qualité des matériaux et de l’assemblage est de mise. La DS4 emprunte naturellement à la C4 ses moteurs : 1.6 e-HDi 112 ch (114 g en boîte pilotée, à partir de 24 800 euros et 118 g en boîte manuelle, à partir de 24 100 euros) et 2.0 HDi 160 ch (134 g, à partir de 29 600 euros). Entrée dans le premium des compactes réussie pour le double chevron… Mais que fait Peugeot ? Peugeot, justement, mise sur sa 3008 HYbrid4 pour se hisser dans le premium. Outre la qualité de fabrication, le choix des matériaux plastiques et le style original de l’habitable typé aviation, le constructeur mise sur l’hybridation réussie du 2.0 e-HDi de 163 ch avec un moteur électrique de 37 ch sur le train arrière, soit au total 200 ch pour seulement 104 g de CO2 (37 400 euros, une version 99 g sera commercialisée au printemps). Un choix stratégique, technologique et marketing, orienté sur la performance et l’environnement.
Toujours du côté des constructeurs généralistes, Volkswagen poursuit sa montée en gamme vers le premium avec sa Golf. Basée sur la nouvelle plate-forme inaugurée par l’Audi Q3, la septième génération de ce modèle sera présentée au Mondial de l’Automobile à l’automne prochain, pour une commercialisation fin 2012.
D’ici là, la Golf actuelle demeure l’une des meilleures compactes du marché, avec une gamme de turbodiesels très sobres et proposés aussi en finition Business Line : 1.6 TDI de 105 ch à 99 g ou 107 g en BlueMotion, tous deux à partir de 22 320 euros, bel effort ! Ce 1.6 TDI de 105 ch s’équipe aussi de la boîte double embrayage DSG, les émissions grimpant à 109 g (à partir de 24 090 euros).
En 2.0 TDI, le 140 ch pointe à 114 g (à partir de 26 160 euros) et, sans la technologie Blue-Motion, il passe à 126 g (à partir de 23 570 euros), alors qu’en 170 ch, le CO2 est à 134 g (à partir de 31 240 euros, non disponible en Business Line).
Le podium du Segment C : berlines compactes
1. BMW Série 1
2. Mercedes Classe B
3. Citroën DS4
La nouvelle offre premium 2012 : le véhicule image de marque
- La nouvelle offre premium 2012 : le véhicule image de marque
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- Premium : un positionnement pas seulement marketing