Ainsi, l’Audi A4 vient de s’offrir un restylage conséquent – elle est née fin 2007 –, accompagné de nouveaux moteurs plus efficients. Une manière d’anticiper l’arrivée de la nouvelle BMW Série 3 (lire ci-dessous).
Outre quelques retouches stylistiques bienvenues, l’A4 est équipée des puissances à la hausse du 2.0 TDI déjà vues sur l’A6 : 120 ch à 119 g (à partir de 29 200 euros), 136 ch à 112 g (à partir de 31 200 euros), 143 ch à 119 g (à partir de 31 200 euros également) et 177 ch à 120 g seulement (à partir de 33 600 euros). Le 3.0 V6 TD coiffe la gamme en 204 ch (129 g, à partir de 40 700 euros) et 245 ch à 149 g en Quattro uniquement (à partir de 46 500 euros). Toute la gamme est disponible en finition Business Line, en boîte manuelle, séquentielle ou double embrayage, en carrosserie break Avant et en Quattro (à partir du 177 ch).
La nouvelle BMW Série 3 fait donc son entrée sur le marché hexagonal avec des arguments toujours plus premium. À commencer par ses prestations routières qui la placent en tête du compromis entre comportement dynamique et confort et sécurité. Dans le segment des routières à propulsion, on ne fait pas mieux et il faut régulièrement jeter un coup d’œil au compteur pour vérifier sa vitesse.
La BMW Série 3 s’impose parmi les routières premium
Le 4 cylindres 2.0 turbodiesel est proposé en 163 ch « Efficient Dynamic », avec une sobriété inédite : 4,1 l/100 km, soit tout juste 109 g de CO2, en boîte manuelle comme avec la nouvelle boîte auto à 8 rapports, incontournable (320d à partir de 30 600 euros). En version 184 ch, il pointe à 119 g, sans vraiment apporter de performances supérieures pour un prix identique. Une 316d de 116 ch d’accès à la gamme est aussi commercialisée à 30 500 euros, ainsi qu’une 318d de 143 ch. La finition Business nécessite 3 200 euros de plus et l’Executive 5 000 euros.
Née il y a plus de quatre ans, la Mercedes Classe C a profité de son restylage traditionnel à mi-vie en 2011 pour revoir de fond en comble ses motorisations et sa planche de bord. Elle en avait besoin face à une concurrence renouvelée et le résultat est à la hauteur des enjeux. Le changement se manifeste aussi sous le capot avec la nouvelle génération de turbodiesels Stop&Start. Le 4 cylindres 2.1 est proposé en 120 ch (à partir de 30 650 euros), 136 ch (à partir de 33 500 euros), 170 ch (à partir de 35 700 euros) et 204 ch (à partir de 43 300 euros) ; tous émettent 125 g de CO2 en boîte manuelle 5 rapports, sauf le 170 ch qui parvient à seulement 117 g, le juste milieu en quelque sorte. Le 6 cylindres en V est aussi au programme en 231 ch pour la version 4Matic (185 g, à partir de 48 850 euros) et en 265 ch (154 g, à partir de 48 350 euros).
Seul allemand généraliste dans ce cadre, Volkswagen peut flirter avec une Audi A4 en qualité de fabrication et en agrément de conduite, avec sa Passat de nouvelle génération (4,77 m de long) : sa présentation très statutaire et son confort se situent au niveau du premium. On retrouve les mêmes motorisations que chez Audi dont le 2.0 TDI 140 ch (119 g, à partir de 30 040 euros) et 170 ch (120 g, à partir de 35 410 euros) qui font des merveilles d’agrément de conduite, tout en ménageant leurs émissions de CO2.
Le petit 1.6 TDI de 105 ch est aussi de la partie pour un accès à la gamme et des émissions à 109 g seulement, mais il s’époumone assez facilement (à partir de 26 710 euros). Songez qu’une BMW 320d émet aussi peu mais développe 60 ch de plus ! Les finitions Business nécessitent 1 000 euros supplémentaires.
L’un des rares constructeurs a pouvoir se classer de longue date dans le premium, Volvo propose ses récentes S60 et V60 dans ce segment des routières. Le 1.6 l diesel DrivE de 115 ch n’émet que 114 g (à partir de 27 950 euros).
Dans le premium, Volvo joue la carte S60-V60
Le 5 cylindres « maison », point fort de la marque, est dorénavant disponible en 2.0 de 163 ch à 129 g (à partir de 30 200 euros) et, en 2.4, il passe à 215 ch pour 124 g en boîte manuelle (à partir de 39 000 euros) et 166 g en boîte auto. En break V60, le 115 ch pointe à 119 g, le 163 ch à 132 g et le 215 ch à 139 g. Pour les irréductibles de la boîte auto, la Geartronic est proposée sur le 163 et le 215 ch, tout comme, pour ce dernier, une version AWD (All Wheel Drive). Du côté des constructeurs hexagonaux, il faut citer la nouvelle
Peugeot 508 RXH qui vient se frotter, avec des arguments (design, qualité de fabrication, motorisations), au premium allemand. Sous le capot avant, on retrouve le 2.0 HDI 163 ch HYbrid4, avec son moteur électrique de 37 ch sur le train arrière, totalisant 200 ch pour 109 g de CO2 (prix non communiqué).
La Citroën DS5 la précède de quelques mois et toutes deux partagent la même plate-forme issue de celle de la C5/508. À l’intérieur, on retrouve l’esprit initié par les DS3 et DS4, chic et raffiné, qui change de l’austérité allemande tout en lui empruntant son très haut niveau de qualité perçue. Outre la version 1.6 HDi de 112 ch avec Stop&Start qui offre une entrée de gamme diesel compétitive et déjà très sobre à 114 g (à partir de 29 300 euros, 34 500 euros en Business Executive), c’est bien entendu le haut de gamme 2.0 HDi HYbrid4 de 200 ch qui constitue l’originalité avec moins de 4,0 l/100 km et 99 g de CO2 (39 950 euros, 42 350 euros en Business Executive).
Enfin, dans le haut de gamme, il ne faut pas négliger Lexus qui propose son IS200d avec le 2.2 D-4D de 150 ch à 134 g seulement (à partir de 32 600 euros). Dommage qu’une version hybride ne soit pas encore développée alors que le japonais commercialise sa compacte CT200h ou encore le RX450.
Le podium du Segment M : les routières
1. BMW Série 3
2. Volvo V60
3. Peugeot 508 RXH HYbrid4