Quelle est votre offre dans l’électrique ?
Avec « Ecofleet », nous avons déjà créé une prestation de compensation des émissions de CO2. L’engagement dans l’électrique est la suite logique mais en tenant compte de nouvelles questions. Les clients, les constructeurs et nous-mêmes, loueurs, en sommes aux balbutiements. Les véhicules sont livrés au compte-gouttes et de nombreuses questions restent en suspens. Chez ING Car Lease, le choix a été fait d’intégrer la gamme de véhicules électriques comme une offre standard, tant pour la commande que pour la gestion du contrat.
Où en sont vos commandes ?
Nous devons en être à une cinquantaine de...
Quelle est votre offre dans l’électrique ?
Avec « Ecofleet », nous avons déjà créé une prestation de compensation des émissions de CO2. L’engagement dans l’électrique est la suite logique mais en tenant compte de nouvelles questions. Les clients, les constructeurs et nous-mêmes, loueurs, en sommes aux balbutiements. Les véhicules sont livrés au compte-gouttes et de nombreuses questions restent en suspens. Chez ING Car Lease, le choix a été fait d’intégrer la gamme de véhicules électriques comme une offre standard, tant pour la commande que pour la gestion du contrat.
Où en sont vos commandes ?
Nous devons en être à une cinquantaine de véhicules électriques. En juin dernier, nous avons livré la première Smart électrique à l’un de nos clients, SFR. Nous avons par ailleurs créé une offre spéciale Mondial pour une vingtaine de C-Zéro de Citroën. Elles sont toutes affectées à des clients aujourd’hui. Et nous équipons notre propre parc. Nous sommes en liste d’attente sur plusieurs modèles type Kangoo et Bluecar de Bolloré. Une Smart électrique va aussi nous être livrée dans quelques jours.
Quels freins rencontrez-vous ?
L’électrique est cher à l’achat. En outre, loueurs et constructeurs n’ont pas encore le recul suffisant sur son vieillissement ou sa valeur à terme dans un marché de l’occasion qui va se créer. Pour la question des loyers, l’idée est d’être ni trop prudents ni trop agressifs ; nous avons donc planché sur des tarifs pas trop différents de ceux des véhicules thermiques classiques. Nous avons aussi travaillé sur l’entretien et sur le coût lié à la recharge, pour aboutir à un TCO adapté à l’électrique qui permette au client de se rendre compte que l’investissement consenti au départ se traduit ensuite par des coûts d’utilisation moindres, y compris la maintenance.
Comment voyez-vous évoluer ce marché ?
À horizon de cinq à sept ans, l’électrique pourrait représenter de 10 à 15 % du parc des véhicules d’entreprises. La dimension environnementale va rester importante et les interrogations vont trouver des réponses à mesure que les véhicules arriveront sur le marché. L’auto-partage est aussi une piste pour faire évoluer les choses car les entreprises vont souhaiter s’équiper de pools de voitures pour des trajets urbains, mutualisant ainsi les déplacements de leurs collaborateurs.