« La courte durée pour gérer les immobilisations » Olivier Steyart, Demag

« Dans un contrat de location longue durée, l’ajout d’une clause liée aux véhicules de remplacement n’est pas justifié. Notre assurance groupe prend en charge le dépannage et nous faisons appel à la location courte durée pour gérer les immobilisations. Nous avons comparé avec les tarifs des loueurs longue durée, tarifs qui auraient représenté une charge trop importante. La courte durée est parfaite pour des délais d’environ cinq jours. Et rares sont les accidents qui génèrent des immobilisations supérieures à quinze jours.

D’une manière générale, nous préférons être en direct sur la gestion des immobilisations. Nous avons déjà essayé de travailler avec les loueurs sur le sujet, mais nous avons été forcés de les relancer pour les pannes mécaniques. Cela étant, il est possible actuellement, dans le cadre contractuel, de leur demander de faire appel eux-mêmes à la location courte durée si cela est nécessaire. Cependant, j’ai bien conscience que cette gestion directe reste possible compte tenu de la taille de notre flotte de 60 véhicules. Au-delà de 200 véhicules, cela me paraît difficile.

Les coûts d’immobilisation nous paraissent sous contrôle. Le niveau de franchise de notre assurance est élevé, si bien que nous prenons en charge les petites pannes et les réparations inférieures à 750 euros. Nous avons négocié avec un réseau de garagistes et de carrossiers afin de maîtriser les coûts de réparation le cas échéant. »

La flotte de Demag en chiffres

• 60 véhicules dont 37 utilitaires