Opel renouvelle ses modèles

Opel a traversé la tourmente de son retour sous le giron de General Motors avec une certaine philosophie, celle du constructeur sûr de la qualité intrinsèque de ses produits, tous renouvelés ou presque en trois ans.
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L’Insignia a beaucoup contribué au moral d’acier de la marque à l’éclair grâce au très grand succès de cette immense berline (4,83 m de long et même 4,91 m pour le break) en Europe, avec des ventes très supérieures aux prévisions.

Comme de tradition chez Opel, les ventes professionnelles et flottes sont importantes et les motoristes ont mis un point d’honneur à renouveler les turbodiesels pour abaisser les niveaux de CO2. Ainsi, le 2.0 CDTI est proposé dans une définition Ecoflex de 130 ch et 300 Nm de couple, à même d’emmener aisément cette grande voiture. Avec ses 5,2 l/ 100 km pour 136 g/km de CO2 et 7 CV, il est taillé pour les flottes et demeure, dans sa version 160 ch et 350 Nm Ecoflex, aussi peu polluant (136 g également). Dommage que le passage à la boîte auto lui fasse faire un bond à 174 g, trop élevé pour les gestionnaires de parc. Dans ces conditions, la version 160 ch non Ecoflex ne compense pas sa consommation supérieure (5,8 l et 154 g) par des performances nettement meilleures. Aux côtés de ces puissances idoines, ce 2.0 CDTI est aussi disponible en 110 ch et en 130 ch à 5,8 l, soit 154 g/km de CO2.

Cette large palette de motorisations diesels est aussi logée sous les capots des versions breaks Tourer, avec des émissions fatalement en hausse de quelques grammes : 139 g pour le 2.0 CDTI en 130 ch ou 160 ch Ecoflex et 159 g pour le 110/130 ch. Notez enfin que les versions à transmission intégrale permanente ne sont proposées qu’en version essence.