Opel adopte PSA pour son Vivaro

Pour le renouvellement de son Vivaro, Opel abandonne logiquement Renault et son Trafic pour l’Expert-Jumpy de Peugeot et de Citroën.
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Opel Vivaro

Depuis le rachat d’Opel par le Groupe PSA en 2017, les projets communs se multiplient comme des petits pains. Pour les véhicules particuliers bien sûr, mais aussi pour les utilitaires, on l’a vu récemment avec le Combo-Partner-Berlingo. C’est donc au tour du Vivaro d’adopter la plate-forme EMP2 des Peugeot Expert et Citroën Jumpy, mais aussi du Toyota Proace. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, ce nouveau Vivaro ne se distingue de ses frères jumeaux que par une calandre à l’éclair, tout comme le volant au logo ad hoc.

Plus de versions…

Le Renault Trafic rebadgé en Opel Vivaro dès 2001 n’a jamais démérité. Mais cette base PSA plus moderne, rigide et légère fera le bonheur des utilisateurs professionnels, tout en y ajoutant quelques versions jusqu’ici absentes. À commencer par une disponibilité en trois longueurs (4,60, 4,95 et 5,30 m) et non plus deux. Ce qui autorise un volume de chargement de 5,1, 5,8 et 6,6 m3, une charge utile maximale de 1 400 kg contre 1 200 kg auparavant, et une capacité de remorquage de 2 500 kg.

… et l’électrique en 2020

Autre avantage non négligeable pour les professionnels : la version Chantier et l’antipatinage IntelliGrip, tout droit venu de PSA, qui permet d’évoluer hors bitume. Mieux encore : Dangel peut transformer en véritable 4×4 ce Vivaro, à l’instar des Expert, Jumpy et Proace. Opel n’a pas encore annoncé la palette de motorisations mais elle sera calquée sans surprise sur ces derniers. Avec le 1.6 CDTi en 95 ou 115 ch, et le 2.0 CDTi en 120, 150 et 180 ch, tous d’origine PSA. Cerise sur le gâteau du groupe : la version 100 % électrique e-Vivaro sera lancée en 2020.

L’ouverture des commandes se fera dès février avec les versions fourgon tôlé, cabine approfondie, plancher-cabine et Combi, pour des livraisons à la fin de l’été.

L’essai du précédent Opel Vivaro

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