« Pour orienter nos investissements lors de l’achat de nos véhicules professionnels comme les corbillards, nous nous posons moins la question de l’amélioration du moteur mais plutôt celle de l’image auprès de nos clients. Nous privilégions des modèles de qualité et collaborons avec Mercedes depuis de nombreuses années.
Ce qui ne nous empêche pas de travailler avec notre aménageur pour une meilleure transformation, avec un coût allégé. Par exemple, nous nous interrogeons pour savoir s’il ne serait pas préférable d’acheter directement des véhicules de hauteur H2 plutôt que de découper le toit pour installer une rehausse spécifique...
« Pour orienter nos investissements lors de l’achat de nos véhicules professionnels comme les corbillards, nous nous posons moins la question de l’amélioration du moteur mais plutôt celle de l’image auprès de nos clients. Nous privilégions des modèles de qualité et collaborons avec Mercedes depuis de nombreuses années.
Ce qui ne nous empêche pas de travailler avec notre aménageur pour une meilleure transformation, avec un coût allégé. Par exemple, nous nous interrogeons pour savoir s’il ne serait pas préférable d’acheter directement des véhicules de hauteur H2 plutôt que de découper le toit pour installer une rehausse spécifique. En touchant moins à la structure du véhicule, nous évitons en effet les risques liés aux problèmes de jointure, malgré le soin apporté par le prestataire.
Nous gardons nos véhicules professionnels dix ans ou 200 000 km, voire 250 000 km pour certains. Sur les camions, la limite d’âge monte de quelques années. Cela nous amène à en optimiser l’utilisation. Certains vont atteindre très rapidement la limite kilométrique que nous nous sommes fixée, d’autres roulent moins. Si un véhicule atteint les 200 000 km au bout de sept ans, c’est à nous de le repositionner sur un secteur où il sera moins sollicité pour arriver au bout de sa période d’utilisation. À l’inverse, un véhicule de huit ans avec 160 000 km peut être repositionné sur le réseau à destination d’un secteur qui possède un véhicule vieillissant, avec des pannes répétitives. Il s’agit plutôt ici d’une optimisation des coûts d’investissement.
Nous avons aussi le cas particulier de ce que nous appelons des véhicules de route : ce sont des corbillards qui transportent les défunts sur de longues distances à travers la France. Ces véhicules parcourent près de 100 000 km par an. Nous les gardons environ quatre ans pour 300 000 km. Pour ces modèles, nous avons travaillé sur des véhicules qui permettaient un aménagement démontable. Au lieu de fourgons réaménagés, nous avons choisi une version de VP sept places dont nous avons enlevé les sièges, avant de réaliser l’aménagement. Dans deux ans, nous prévoyons d’enlever l’aménagement et repositionner les sièges pour revendre ces véhicules redevenus standards à une valeur beaucoup plus intéressante que ce que nous obtenons aujourd’hui des corbillards. »
La flotte d’OGF en chiffres
• 3 000 véhicules répartis à parts égales entre location et acquisition