Anne Bertrand est directrice chargée de la gestion des véhicules chez Orange.
« Nous avons “sorti“ une fois un loueur pour le remplacer. Pendant quatre ans, nous nous sommes retrouvés avec un loueur en plus. Ce qui est lourd en gestion et en comptabilité. Nous travaillons actuellement avec trois loueurs. Du fait de cette complexité, les remises en jeu ne sont pas fréquentes et si tout de monde est satisfait, il n’y a pas de raisons de changer. Ce qui est important, c’est la satisfaction ou l’insatisfaction des collaborateurs. Mais il faut aussi éviter que les loueurs se sentent en terrain conquis. Nous lançons donc des consultations générales...
Anne Bertrand est directrice chargée de la gestion des véhicules chez Orange.
« Nous avons “sorti“ une fois un loueur pour le remplacer. Pendant quatre ans, nous nous sommes retrouvés avec un loueur en plus. Ce qui est lourd en gestion et en comptabilité. Nous travaillons actuellement avec trois loueurs. Du fait de cette complexité, les remises en jeu ne sont pas fréquentes et si tout de monde est satisfait, il n’y a pas de raisons de changer. Ce qui est important, c’est la satisfaction ou l’insatisfaction des collaborateurs. Mais il faut aussi éviter que les loueurs se sentent en terrain conquis. Nous lançons donc des consultations générales environ tous les quatre à six ans. Parmi les raisons qui nous incitent à procéder à des sélections entre loueurs : une qualité de service et une compétitivité qui se dégradent.
Lors des renouvellements, si un loueur est systématiquement peu compétitif, nous nous retrouvons finalement avec deux loueurs en compétition au lieu de trois et cela devient moins intéressant. Nous testons aussi en permanence la réactivité des loueurs pour évaluer leurs capacités à trouver des solutions, à être à notre écoute, et cela entre en ligne de compte dans nos choix. Parmi les critères importants, nous regardons la capacité à innover et à prendre des risques sur l’électrique.
Parmi les points de friction : les règles qui changent. Un loueur, puis un second ont décidé de ne plus prendre en charge les compléments d’AdBlue entre deux entretiens. Nous n’avons pas apprécié et avons dû trouver une solution et nous retourner vers des prestataires extérieurs, un pneumaticien et un pétrolier. Et nous l’avons fait pour tous les véhicules afin que les collaborateurs, y compris ceux en contrat chez le troisième loueur, ne se retrouvent pas dans des situations différentes.
Autre exemple récent : le bonus de 1 500 euros pour les véhicules électriques était valable jusqu’au 15 juin [NDLR : avant le récent plan de soutien à l’automobile]. Pour des raisons de facturation, un de nos loueurs nous a prévenus qu’il ne répercuterait le bonus que jusqu’au 23 mai. Cela concernait environ 1 000 véhicules. Finalement, il a fait un effort et revu sa position. Ce sont de petits détails qui comptent. »
La flotte d’Orange en chiffres
• Environ 18 000 véhicules