Anne Bertrand, Orange : « Le coût facial des véhicules ne veut plus rien dire »
Anne Bertrand, Orange : « Le coût facial des véhicules ne veut plus rien dire »
Chez l’opérateur télécom Orange, les motorisations alternatives ont complètement revu les cartes du calcul du TCO et mis en avant le critère de l’usage des 17 300 véhicules de la flotte.
Anne Bertrand est directrice de la gestion des véhicules chez Orange.
« Dans le TCO des véhicules, le carburant constitue le poste de dépenses le plus différenciant pour les motorisations. Maintenant que nous avons intégré plusieurs types de motorisations dans notre flotte de 17 300 véhicules, nous nous rendons bien compte que le coût des véhicules doit être plus que jamais abordé sous l’angle du TCO.
Les gestionnaires de parc et décisionnaires financiers doivent se le dire : le prix facial ou les loyers ne sont plus représentatifs. Au contraire, ils peuvent être trompeurs. Ils sont plus élevés pour les véhicules électrifiés (hybrides ou...
Anne Bertrand est directrice de la gestion des véhicules chez Orange.
« Dans le TCO des véhicules, le carburant constitue le poste de dépenses le plus différenciant pour les motorisations. Maintenant que nous avons intégré plusieurs types de motorisations dans notre flotte de 17 300 véhicules, nous nous rendons bien compte que le coût des véhicules doit être plus que jamais abordé sous l’angle du TCO.
Les gestionnaires de parc et décisionnaires financiers doivent se le dire : le prix facial ou les loyers ne sont plus représentatifs. Au contraire, ils peuvent être trompeurs. Ils sont plus élevés pour les véhicules électrifiés (hybrides ou électriques) mais ce surcoût à l’acquisition est largement compensé par les gains sur les dépenses d’énergie. Par exemple : un modèle 100 % électrique nous revient en moyenne à 2,25 euros tous les 100 km. Or, il faut compter entre 6 et 8 euros/100 km pour un thermique. Et plus on roule en électrique, plus on gagne sur les coûts d’utilisation. Seul bémol, nos véhicules électriques roulent moins car ils sont davantage employés en milieux urbains ou péri-urbains, bien qu’ils soient adaptés à la plupart des trajets.
Nous avons toutefois modifié nos lois de roulage pour ce type de véhicules. De 3 ans et 30 000 km en LLD, nous sommes passés à des contrats de 4 ans et 50 000 km en alignant la durée sur les autres modèles. Si nous ne faisons pas encore d’économies réelles avec ces véhicules, nous constatons que leur surcoût se réduit dans la durée. Cela remet tous nos modèles au même niveau avec un TCO qui a tendance à s’aligner. Ainsi, la motorisation n’est plus vraiment un critère financier discriminant. Le seul critère qui compte, c’est l’usage. Qui permet de déterminer quel type de véhicule est le plus adapté. »
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