Déjà bien avancé dans l’électrification de sa flotte de près de 15 000 véhicules, l’opérateur télécom Orange offre à ses salariés le forfait mobilités durables, le covoiturage mais aussi l’autopartage. Des dispositifs qui ne sont pas sans bénéfices pour leurs utilisateurs, tout en contribuant en parallèle à atteindre l’objectif zéro carbone du groupe.
Au sein du groupe Orange, le contexte économique et écologique est favorable aux nouvelles mobilités. Les salariés y sont sensibilisés et ils connaissent nos ambitions en matière de décarbonation : nous avons pour ambition d’atteindre le zéro carbone en 2040, expose Alexandre Nepveu, chargé de projets mobilités chez Orange. La diminution du nombre des déplacements, notamment liée au télétravail après la crise du covid-19, favorise aussi l’adoption d’autres modes de mobilité », ajoute-t-il. Pour mémoire, le groupe de télécommunications gère un parc de 14 663 véhicules dont 5,5 % 100 % électriques et 20 % hybrides et hybrides rechargeables...
Au sein du groupe Orange, le contexte économique et écologique est favorable aux nouvelles mobilités. Les salariés y sont sensibilisés et ils connaissent nos ambitions en matière de décarbonation : nous avons pour ambition d’atteindre le zéro carbone en 2040, expose Alexandre Nepveu, chargé de projets mobilités chez Orange. La diminution du nombre des déplacements, notamment liée au télétravail après la crise du covid-19, favorise aussi l’adoption d’autres modes de mobilité », ajoute-t-il. Pour mémoire, le groupe de télécommunications gère un parc de 14 663 véhicules dont 5,5 % 100 % électriques et 20 % hybrides et hybrides rechargeables (PHEV).
Chez Orange, le forfait mobilités durables se met au vélo
Pour atteindre ses objectifs, Orange a développé à la fois le forfait mobilités durables (FMD), le covoiturage et l’autopartage. L’entreprise propose donc un FMD de 400 euros par an qui inclut entre autres le covoiturage, l’abonnement ou l’achat de vélos ou de trottinettes, le remboursement de tickets de transport à l’unité, la location de véhicules en libre-service à hauteur de 3 euros par jour, et le remboursement d’indemnités kilométriques pour les personnes qui circulent avec leurs propres vélos, trottinettes ou scooters électriques, également à hauteur de 3 euros par jour. « En pratique, les salariés peuvent choisir entre le remboursement partiel des abonnements de transport en commun ou de location de vélos en libre-service, et le FMD. Les deux peuvent se cumuler dans la limite de 400 euros par an », précise Alexandre Nepveu.
« Ce qui fonctionne le mieux, c’est indéniablement le remboursement des IK vélo à hauteur de 3 euros par jour. 76 % des utilisateurs de FMD ont choisi cette solution et, désormais, 5 300 collaborateurs recourent au vélo pour leurs trajets domicile-travail », indique Alexandre Nepveu. À noter : Orange ne propose pas de vélopartage ou de vélo de fonction pour des questions de sécurité.
En revanche, le groupe a construit toute une communication afin développer le vélo pour les trajets domicile-travail. « Lors d’évènements comme les journées de la mobilité, les collaborateurs ont accès à des ateliers de sécurité routière à vélo et de réparation de vélos, note Alexandre Nepveu. Nous avons aussi des modules d’e-learning sur la bonne pratique du vélo, le respect des règles de sécurité, etc. Lors des ateliers, ils découvrent les dangers de la conduite à vélo sous l’emprise de l’alcool, grâce au port de lunettes spécifiques qui leur font prendre conscience des changements de comportement », complète Alexandre Nepveu. Quant au forfait mobilités durables, il fait l’objet d’une promotion sur l’intranet du groupe Orange.
Covoiturage : 2 500 trajets par mois
Autre solution largement employée avec le FMD ou hors FMD : le covoiturage. « Nous avons déployé ce dispositif avec Klaxit depuis 2018 dans une quarantaine de sites. Nous avons privilégié ceux où le contexte était optimal, c’est-à-dire les sites éloignés des transports en commun, avec aussi une taille suffisante d’environ 500 personnes pour favoriser la mutualisation, ou bien proches d’autres entreprises, ce qui permet de covoiturer avec leurs collaborateurs. D’ailleurs, 60 % des trajets covoiturés se font entre des salariés d’Orange et ceux d’autres entreprises », souligne Alexandre Nepveu.
« Quand un site commence le covoiturage, le prestataire Klaxit organise des animations. Nous faisons aussi des campagnes de courriels et nous installons des stands, par exemple près de la cantine, pour expliquer le fonctionnement du covoiturage. La communication demeure une des clefs de la réussite », affirme ce responsable. Et cela fonctionne : sur les 30 000 collaborateurs des sites concernés, 5 500 se sont inscrits et 2 500 trajets par mois s’effectuent en covoiturage, « avec des pointes à 3 000 trajets comme en mars dernier ». D’où la décision d’étendre cette solution dès à présent à l’ensemble des sites « car nous avons des demandes de la part des salariés », constate Alexandre Nepveu.
Pour favoriser le covoiturage, l’entreprise prend en charge une partie des frais dont le coût de l’abonnement au service. Lors de l’ouverture de ce service de mobilité partagée, sur les six premiers mois, Orange rémunère aussi les conducteurs qui covoiturent, à hauteur de 1,5 euro par trajet, soit 3 euros par jour. Un montant qui s’ajoute à la participation versée par le passager : 1 euro jusqu’à 10 km, puis 0,1 euro/km, jusqu’à 4 euros pour 40 km.
Un covoiturage très soutenu
« Souvent, la région abonde aussi. Dans certains territoires, ce complément n’a rien de négligeable. À titre d’illustration, la communauté Lannion-Trégor, dans les Côtes d’Armor, verse 4 euros au conducteur. Un montant auquel vient s’ajouter la nouvelle prime versée par l’État, soit un bonus pour les primo-covoitureurs qui peut atteindre 100 euros. Et ceux qui ont choisi le FMD peuvent faire appel à leur cagnotte et covoiturer gratuitement », détaille Alexandre Nepveu.
Orange a aussi mis en place l’autopartage en 2013 avec Mobility Tech Green. La flotte autopartagée compte maintenant 3 600 véhicules, pour 25 000 salariés inscrits, et le catalogue pour ces véhicules est 100 % électrique depuis 2023. « L’autopartage répond en fait à plusieurs objectifs : mettre à disposition du plus grand nombre de salariés les véhicules, tout en optimisant la flotte et en réduisant les émissions de CO2. Dès le lancement, ce service a intégré plus de modèles électriques et hybrides rechargeables que le reste de la flotte », rappelle Alexandre Nepveu. En outre, les renouvellements portent uniquement sur des véhicules 100 % électriques. Dès 2026, il ne devrait donc rester que quelques thermiques ou hybrides réservés aux longs trajets.
L’autopartage en mode électrique…
« Enfin, l’utilisation de véhicules électriques autopartagés contribue aussi à habituer les salariés à l’électrique alors que certains montrent encore quelques appréhensions. C’est un bon outil pour tester et démocratiser cette motorisation », estime Alexandre Nepveu. Un raisonnement d’autant plus pertinent que les bénéficiaires de voitures de fonction sont incités à passer le cap : sur les seize véhicules du catalogue, treize sont électriques. Pour favoriser l’adoption du véhicule de fonction électrique, les conducteurs peuvent aussi bénéficier d’un véhicule thermique soixante jours par an, dans le cadre de la formule Switch du loueur ALD.
Autre effet vertueux : « Grâce en partie à l’autopartage, nous abaissons chaque année la taille du parc de 5 % environ. Un véhicule autopartagé se substitue de fait à deux à trois véhicules et dans certains sites, nous atteignons des taux d’utilisation de l’ordre de 70 %. L’autopartage contribue à optimiser les usages et à rationaliser la flotte », ajoute Alexandre Nepveu. Et pour optimiser encore les usages, tout en favorisant la convivialité entre salariés, l’autopartage va bientôt intégrer une fonction pour autoriser le covoiturage : un salarié d’Orange pourra donc bénéficier du déplacement sans prendre lui-même de véhicule.
… et à titre personnel
Enfin, 34 % des véhicules en autopartage peuvent s’emprunter à titre privé. « Cela rend service aux collaborateurs qui ne possèdent pas de véhicule », pointe Alexandre Nepveu. L’ouverture de la solution à titre privé dépend cependant des sites et certains parkings ne sont pas accessibles le week-end, ce qui reste un frein. Mais dans les sites où l’autopartage est possible, les collaborateurs peuvent aussi emprunter des VUL, comme pour un déménagement. « Et les tarifs se veulent très abordables : 35 euros le week-end pour un véhicule électrique, et 75 euros pour un thermique, 300 km, essence et péage inclus. Les conducteurs bénéficient d’une carte carburant dans le véhicule », conclut Alexandre Nepveu.
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