Orange se met au vert

Encore plus fort, avec 3 900 unités, l’opérateur dispose de la flotte en autopartage la plus importante d’Europe. Orange agit aussi sur les motorisations et délaisse le diesel au profit de l’essence, tout en favorisant l’électrique et l’hybride. « Orange n’a pas attendu la mise en place d’une fiscalité plus lourde et le passage à des normes d’homologation plus sévères pour verdir sa flotte », explique Anne Bertrand, directrice de la gestion des véhicules.

L’opérateur de téléphonie veut jouer un rôle de pionnier et a été la première entreprise du CAC 40 à créer une direction de la mobilité. « Nous avons aussi été les premiers à proposer une IK vélo », ajoute Anne Bertrand. Pour limiter son empreinte environnementale, Orange remplace aussi ses plans de mobilité régionaux par un système national. Avec cette organisation, les opportunités de covoiturage seront plus nombreuses. L’opérateur collabore avec Klaxit qui réunit plusieurs entreprises sur une plate-forme de covoiturage et multiplie ainsi les offres de trajet. Verdir sa mobilité passe également par des solutions techniques pour éviter de se déplacer. Dans cette optique, Orange a développé la visioconférence et le télétravail depuis de nombreuses années. Autre axe d’action, dès 2019, Orange entend doubler le nombre d’utilisateurs de deux-roues propres dans ses effectifs et le tripler dans les trois ans. Les nouveaux immeubles de bureaux du groupe s’équiperont de locaux dédiés avec casiers et douches.

Ces actions contribuent aux efforts du groupe qui a baissé ses émissions de CO₂ de 27 % entre 2012 et 2017, soit 21 000 t non rejetées dans l’atmosphère. Le transport arrive en troisième position dans le classement des fonctions du groupe en matière d’empreinte environnementale.